En 1752, Christophe Mathieu est embauché par les entrepreneurs de Loire-Atlantique et le charbon de Montrelais (450 km²) près d'Ancenis, qui vendra à la fonderie royale d'Indret pour John Wilkinson, est jugé cette année-là aussi bon que celui des mines de charbon de Newcastle. Le scientifique et militaire Patrick d'Arcy (-1779), par ailleurs actionnaire des mines de Carmaux aux côtés de Paul de Solages,s’est associé avec le marquis d’Hérouville, le duc de Chaulnes en y installant une machine à vapeur.
Vers la fin du XVIIIe siècle, les machines à vapeur de la compagnie des mines d'Anzin permettent d'extraire du charbon à 200 mètres de profondeur, avec 27 puits, 12 machines à vapeur et 4000 ouvriers.
À la Révolution française, la société emploie Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau (en 1791) puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès pour défendre ses intérêts. Les actifs des nobles émigrés (qui représentaient 14 sols sur un capital social de 24 sols, soient 58 % du capital) sont saisis, rachetés par Désandrouin et revendus pour bonne part (11 sols, soient 46% du capital) "à un groupe de financiers issu de la Compagnie française des Indes orientales." (les familles Desprez, Lecouteulx, Perier, Sabatier, Bernier, Pourrat, Thieffries). "Grâce à l'appui financier de Sabatier, les Périer prennent progressivement le contrôle des Mines d'Anzin. "Les succès des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin avaient exalté toutes les têtes. Dans chaque commune, on sondait le sol ; et les sociétés se créaient et les concessions poussaient en une nuit.".