Tour Jeanne-d'Arc | |||
---|---|---|---|
| |||
Présentation | |||
Période ou style | Architecture philippienne | ||
Type | Tour | ||
Date de construction | XIIIe siècle | ||
Protection | Classé MH | ||
Géographie | |||
Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Normandie | ||
Région | Haute-Normandie | ||
Département | Seine-Maritime | ||
Localité | Rouen | ||
| |||
modifier |
La tour Jeanne-d'Arc (ou « donjon » et anciennement « Grosse Tour ») fait partie du château de Rouen construit par Philippe Auguste à partir de 1204. Cette imposante tour maîtresse est le seul vestige du château restant en élévation (le château a été démantelé à partir de 1591, à la fin des guerres de religion).
Ce donjon a été le cadre d'une séance au cours du procès de condamnation de Jeanne. Elle y fut menacée de torture et mise en présence de ses bourreaux et des instruments de torture.Jeanne d'Arc y affirma : « Vraiment, si vous me deviez faire écarter les membres et faire partir l’âme du corps, oui, je ne vous dirais autre chose ; et si je vous en disais quelque chose, après je dirais toujours que vous me l’auriez fait dire de force. »
Contrairement aux dires, elle ne fut pas emprisonnée dans ce donjon, mais dans la tour de la Pucelle, aujourd'hui détruite, dont les substructions sont encore visibles au 102 rue Jeanne d'Arc.
La toiture en poivrière a été rajoutée lors des travaux de restauration au début des années 1870.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le donjon est camouflé et transformé en bunker par les forces allemandes. Aujourd'hui, la tour est ouverte au public.
La tour Jeanne-d'Arc fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840.
Ce site est desservi par la station de Métro Gare-Rue Verte.