La carangue rayée peut être capturée à la traîne, à la ligne de fond et au fusil sous-marin. Elle est aussi parfois prise au filet. Elle est généralement commercialisée fraiche, sur les petits marchés locaux, mais elle est parfois capturée par des pratiquant de la pêche sportive. Son importance commerciale peut être plus prononcée dans les régions où elle est très abondante. En Afrique du Sud, c'est une prise appréciée par les pêcheurs de loisir, et les prises semblent y être plus abondantes à l'aube et au coucher du soleil.
Sa chair semble très appréciée par les consommateurs. Elle est rarement ciguatoxique, mais quelques cas d'empoisonnement à la ciguatera ont été répertoriés.
Ces carangues vivent sur les côtes récifales jusqu'à 60 mètres de profondeur. Elles adoptent aussi un comportement pélagique ce qui permet les déplacements entre îles. Elles apprécient aussi les eaux des côtes sablonneuses et les lagons. Elles semblent très peu présentes dans les estuaires, ce qui suggère une faible tolérance aux eaux saumâtres. Elles se déplacent généralement en petit groupes d'une ou deux dizaines d'individus, et parfois seules. Elles se nourrissent essentiellement de crustacés, de mollusques, et de petits poissons (en particulier les maquereaux et les Monacanthidae). À Hawaii, elles ont été observées suivant des bancs d'Albulidae et de Mullidae, se nourrissant des proies découvertes par ces types de poissons qui fourragent les fonds sableux.
La biologie et le cycle reproducteur de cette espèce sont peu connus. Dans les eaux de Taïwan, les larves de cette espèce sont observables en février, ce qui suggère un fraie au mois de décembre dans cette région. Les juvéniles ont été parfois observés voyageant en se réfugiant dans la forêt de tentacules de larges méduses pélagiques.