Château de la Verrerie | |
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Période ou style | |
Architecte | Barthélemy Jeanson Ernest Sanson |
Début construction | 1786 |
Fin construction | XXe siècle |
Destination actuelle | commune |
Protection | classé MH 1984 |
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Pays | France |
Région | Bourgogne |
Département | Saône-et-Loire |
Commune | Le Creusot |
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Le Château de la Verrerie se situe dans la commune du Creusot, en Saône-et-Loire.
Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis décembre 1984.
La manufacture de cristaux de Sèvres est transférée au Creusot en 1784 car la proximité de la houille permet de réduire le coût de la fusion du verre puis de 1784 à 1788 la nouvelle cristallerie prend le nom de manufacture de Cristaux de la Reine Durant la Révolution française et Restauration la cristallerie, réputée pour son procédé de taille en pointe de diamant, fonctionne de manière chaotique.
En 1818 la verrerie change de propriétaire puis est vendue en 1833 aux Compagnies de Baccarat et de Saint-Louis, et inutilisée est vendue aux frères Schneider en 1837 qui entreprennent des transformations en 1847 ; la cristallerie devient la résidence de la famille Schneider
Au début du XXe siècle les lieux, qui reçoivent la visite de chefs d'État étrangers, sont transformés en château avec parc, désormais appelé château de la Verrerie. Durant la Seconde Guerre mondiale il subi d'importantes dégradations sous l'occupation allemande et pendant les bombardements alliés. La ville du Creusot achète le château et son parc en 1969 puis y installe en 1971 le Musée de l'Homme et de l'Industrie, l’Écomusée et la Communauté Urbaine, puis en 1988 l’Académie François Bourdon.
La Manufacture des Cristaux de la Reine est un bâtiment construit en 1786, suivant les plans de l' architecte Barthélemy Jeanson. Il est transformé en château de la Verrerie puis remanié entre 1903 et 1912 par l' architecte Ernest Sanson et les architectes paysagistes Henri et Achille Duchêne.
Il s'agit d'un vaste bâtiment en U formé d'un corps principal et de deux ailes en retour d'équerre. La partie centrale du corps principal, comporte un étage attique. Au centre, un avant-corps se détache en légère avancée. Composé de trois travées, il est couronné d'un fronton sculpté aux armes de France et d'Autriche. Des trophées d'armes datés du XIXe siècle flanquent les toits de cette partie centrale. Les ailes possèdent également en leur centre un avant-corps de trois travées couronné d'un fronton avec oculus. La cour est limitée par un corps de passage et par deux constructions coniques, couvertes de tuiles plates, qui abritaient les fours et qui furent transformées, l'une en théâtre, l'autre en chapelle, puis en salle d'exposition.