Le clonage par implantation de noyau cellulaire exploite la propriété "programmatrice" de l'ADN du noyau des cellules somatiques pour lancer le développement embryonnaire avec un ovule et donner naissance à un individu. Il consiste à retirer d'un ovule son noyau cellulaire pour remplacer celui-ci par le noyau d'une cellule somatique d'un autre individu. Une décharge électrique lance le développement embryonnaire. L'embryon est ensuite implanté dans l'utérus d'une femme.
C'est de cette méthode qu'est issue la Brebis Dolly. Cette technique pose beaucoup plus de difficultés que la précédente. Son application à l'homme pose encore des problèmes techniques. Mais c'est surtout au niveau éthique que ce clonage à suscité des réactions, du fait que l'individu né grâce à cette technique a le même ADN nucléaire que la personne sur laquelle la cellule somatique a été prélevée. Les questions éthiques posées sont les suivantes :
Cette pratique à fait l'objet d'une interdiction en droit français, élevée au rang de crime contre l'espèce humaine.
Un rapport d'une commission parlementaire au Royaume-Uni de mars 2005 indiquait que l'opposition au clonage reproductif était basée plus sur des tabous que sur des arguments cohérents
L'Église catholique s'oppose au clonage reproductif (voir théologie morale).