Dinophytes | |||||||||
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Classification | |||||||||
Domaine | Eukaryota | ||||||||
Règne | Chromalveolata | ||||||||
Division | Alveolata | ||||||||
Embranchement | |||||||||
Dinophyta Bütschli, 1885 | |||||||||
Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Position phylogénétique | |||||||||
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Groupe frère : Apicomplexa | |||||||||
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Les Dinophytes (Dinophyta), encore appelées Dinoflagellés (Dinoflagellata) ou Péridiniens, sont une catégorie de protistes. Ce sont des micro-organismes aquatiques (marins ou dulçaquicoles). Ils sont très diversifié en particulier par leurs comportements alimentaires. Certains sont (hétérotrophes, d'autres sont myxotrophes et d'autres encores sont des organismes photosynthétiques qui sont donc assimilés à des algues unicellulaires, en majorité biflagellées). 50 % environ des dinoflagellés sont hétérotrophes.
Ces microroganismes jouent un rôle trophique majeur, en particulier les protistes hétérotrophes herbivores qui régulent les populations de microalgues, et qui en mangeant ce phytoplancton en transfèrent les nutriments (mais aussi certains polluants qu'ils peuvent éventuellement bioconcentrer) vers les niveaux trophiques supérieurs (métazoaires, puis poissons, mammifères marins..).
Les études moléculaires montrent que les dinoflagellés ont un ancêtre commun dont on tente encore de savoir s'il était photosynthétiques ou non. Pour cela on étudie les gènes plastidiaux importés dans le génome nucléaire suite à des endosymbioses). On sait aussi grâce à ces études génétiques que plusieurs lignées hétérotrophes sont apparues très tôt au cours de l’évolution.
Chez beaucoup d'espèces, la cellule est protégée par une thèque constituée de plaques rigides de cellulose incrustée de silice.
Le sillon de flagelle équatorial, appelé cingulum, permet de séparer la cellule en une partie supérieure (l’épicone) et une partie inférieure (l’hypocone).
Certaines espèces ont un « appareil photosensible », et d’autres un véritable ocelle, qui servirait vraisemblablement à détecter les proies.
Nombreuses sont les espèces photosynthétiques. Mais la grande variétés de chloroplastes témoigne de plusieurs endosymbioses secondaires. Il y a eu en effet, chez un ancêtre du groupe, une endosymbiose secondaire avec un eucaryote de la lignée rouge. Certains Dinoflagellés ont perdu cet endosymbiote, et parmi ceux-ci beaucoup sont restés hétérotrophes. Mais d’autres ont effectué une endosymbiose dite tertiaire avec des Straménopiles, des Cryptophytes ou d’autres Dinoflagellés.
Les Dinoflagellés font partie du plancton d’eaux douces et surtout des eaux marines. Certaines espèces sont aussi retrouvées dans la neige. D’autres espèces, les Zooxanthelles, vivent en symbiose avec des protistes ou des Invertébrés marins (éponges, Coraux, Vers plats, Mollusques, Crustacés). Les espèces chlorophylliennes effectuent la photosynthèse grâce à des plastes. Les espèces non pigmentées se nourrissent de plancton. Il existe des formes bioluminescentes comme Noctiluca qui utilise une enzyme, la luciférase, et un substrat, la luciférine. L’accumulation de Noctiluca miliaris et Noctiluca scintillans entraîne des efflorescences et des phénomènes de marées rouges dans certaines conditions.