C'est une maladie grave avec une mortalité de près de 50% et de lourdes séquelles chez 30% des survivants.
Un nouveau saignement est fréquent en l'absence de traitement de l'anévrisme (près de 40% à un mois), avec une mortalité plus élevée lors d'un resaignement.
Une hydrocéphalie précoce se développe dans près d'un cas sur cinq.
Un spasme artériel secondaire peut compliquer l'évolution au bout de quelques jours, provoquant un nouveau déficit neurologique en rapport avec une hypoperfusion cérébrale d'aval, avec risque d'infarctus cérébral. Ce spasme, de mécanisme inconnu, peut être détecté par un examen par doppler pulsé trans-crânien, et confirmé par une artériographie cérébrale. Une angioplastie par voie endovasculaire peut être réalisée en cas de spasme sévère avec retentissement sur la perfusion cérébrale.
Une hydrocéphalie tardive peut se développer également.
Des anomalies cardiaques sont fréquentes lors des hémorragies méningées, allant de la simple élévation de la troponine jusqu'à un tableau d'insuffisance cardiaque pouvant être sévère, mais, en règle, régressif.