La langouste est macrophage et se nourrit d'algues, d'invertébrés — Annélides, Bryozoaires, Échinodermes, Mollusques, Spongiaires et, parfois, de Crustacés — et, rarement, de poissons. Elle est également nécrophage.
Comme le crabe, la crevette et l’écrevisse, sa chair renferme un allergène majeur d'une masse moléculaire de 36 kg.mol-1, d'où la sensibilisation croisée observée chez les consommateurs allergiques.
Généralement grégaire, plutôt sédentaire et nocturne, la langouste n'effectue que de courts déplacements pour s'alimenter ou se reproduire. Outre le camouflage, grâce à son homochromie et son immobilité, elle est protégée par sa carapace. Au cours des mues, la carapace devenant temporairement plus souple, la langouste devient une proie recherchée par les prédateurs tels le congre ou la murène. Elle peut se défendre en effectuant de brusques sauts en arrière, grâce à des contractions de son abdomen.
La langouste, très appréciée du fait de la qualité de sa chair, fait l’objet d'une pêche très importante. En France, la pêche intensive depuis plusieurs décennies — environ 350 tonnes par an — est une des principales causes de raréfaction. En Corse, la pêche a été interdite d'octobre à mars et plusieurs réserves ont été créées.
L'espèce est protégée par des textes internationaux :