L'obusite (du français obus, le suffixe -ite ne désignant pas ici une inflammation) en anglais « Shell-Shock » (« choc de l'obus »), est un terme décrivant les troubles psychiques retrouvés chez certains soldats de la Première Guerre mondiale.
Le terme même d'obusite est inventé et utilisé lors de la Première Guerre mondiale lorsque sont apparus de nouveaux patients atteints de pathologies nouvelles. Les maladies nerveuses étaient peu connues à l'époque, on parle donc de « commotion », de « choc émotionnel » ou « d'obusite ».
D'autres noms ont été donnés à l'obusite, comme traumatophobie ou névrose de guerre.
Les symptômes sont divers, l'obusite peut se caractériser par des tremblements incontrôlés plus ou moins intenses. Ou encore des syndromes de folies méconnus qui donnèrent le nom de « psychose des barbelés ».
Le terme « obusite » n'est plus utilisé de nos jours et fait automatiquement référence aux soldats de la Grande Guerre.
L'obusite est aujourd'hui un « trouble de stress post-traumatique » (TSPT), des cauchemars persistent longtemps après un évènement, faisant constamment revivre une expérience terrorisante. Les soldats sont les plus touchés par un TSPT.
Une toute nouvelle invention a vu le jour et est donc utilisée pour traiter les patients en leur administrant des impulsions électriques. Aucun effet positif n'a été démontré.