Turbot | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Actinopterygii | ||||||||
Sous-classe | Neopterygii | ||||||||
Infra-classe | Teleostei | ||||||||
Super-ordre | Acanthopterygii | ||||||||
Ordre | Pleuronectiformes | ||||||||
Sous-ordre | Pleuronectoidei | ||||||||
Famille | Scophthalmidae | ||||||||
Genre | Psetta | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Psetta maxima (Linnaeus, 1758) | |||||||||
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Le turbot (Psetta maxima) est une espèce de poisson plat gaucher, dont la chair est consommée par l'homme.
Au Canada, on appelle turbot l'espèce Reinhardtius hippoglossoides, aussi appelé turbot de Terre-Neuve ou turbot américain, qui est en fait le flétan noir ou flétan du Groenland pour les Français (cette confusion de noms a été à l'origine dans les années 1990 d'une « guerre » de la pêche entre Canadiens et Français).
L'expression « turbot de sable » désigne une autre espèce de poisson plat (Scophtalmus aquosus), qu'on trouve du côté américain de l'Atlantique.
Il ne faut pas confondre le turbot avec la barbue (Scophthalmus rhombus), très proche d'aspect physique, mais de qualité de chair très différente.
De la Norvège et l'Islande jusqu'au Maroc ainsi qu'en Méditerranée et en Mer Noire.
Il a été introduit avec un certain succès dans les eaux de Nouvelle-Zélande.
Depuis les années 1980 on produit du turbot d'élevage surtout en Espagne - 6419 tonnes en 2006. La production européenne est stabilisée autour de 5000 tonnes (2005). Le turbot label rouge est élevé dans l'Ouest de la France (Bretagne, Charente-Maritime et Vendée), selon un cahier des charges visant à garantir la finesse (dont une faible teneur en graisses) et la fermeté de la chair. La place de la France dans la production de turbot de taille commerciale est modeste, moins de 1 000 t. La France est par contre le leader mondial pour la production de juvéniles vers l'Europe ou la Chine.
Le turbot est un poisson plat gaucher, c'est à dire qu'il repose sur sa face droite. La face supérieure est recouverte de tubercules osseux (des écailles transformées) épars, ce qui le distingue de la barbue.
-La production annuelle française, qui représente entre 600 et 800 tonnes de poisson, provient essentiellement de la Manche, du golfe de Gascogne et, dans une moindre mesure, de la Méditerranée. Toutefois, le turbot est aussi pêché sur des petits bateaux à la palangre le long des côtes bretonnes, au niveau de l’île d’Ouessant en particulier.
- La maille du Turbot, c'est à dire la taille légale de capture pour les pêcheurs amateurs et professionnels est de 30 cm en Manche, en Atlantique et en Mer du Nord, et n'est pas fixée pour la Méditerranée. Ces tailles minimum légales sont fixées par l'arrêté du 16 juillet 2009 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture et de débarquement des poissons et autres organismes marins ainsi que par de nombreux textes de référence édictés par la Communauté européenne.
- La maille biologique, c'est à dire la taille à laquelle 100% des Turbots se sont reproduits est de 40 à 49 cm pour la Méditerranée et de 54 cm pour pour la Manche, l'Atlantique et la Mer du nord. La taille minimum de capture conseillée par la Fédération Chasse Sous-Marine Passion est de 50 cm pour la Méditerranée et de 55 cm pour la Manche, l'Atlantique et la Mer du nord. Les "mailles biologiques" et "mailles conseillées par la FCSMP" ne se substituent en aucun cas aux "mailles règlementaires", elles sont juste un indicateur permettant à chacun de pratiquer la pêche sportive et la chasse sous marine d'une manière respectant au mieux la maturité sexuelle des espèces, et ainsi, de contribuer à une gestion responsable et durable de la ressource halieutique.