La « résolution de Madrid » définit les principes qui devraient - de manière urgente, selon les auteurs du texte- renforcer le caractère universel du droit à la protection de la vie privée et des Données personnelles de tous les citoyens (y compris les enfants ou personnes vulnérables, et notamment sur Internet).
Elle a été votée en novembre 2009 à l'occasion d'une conférence internationale des autorités de protection de la vie privée (Madrid, du 4 au 6 Novembre 2009), mais elle n'est à ce jour pas juridiquement contraignante.
Elle vise la rédaction et signature d'une Convention universelle pour la protection des personnes à l’égard du traitement des données personnelles.
Dans un contexte de mondialisation, de concurrence internationale où l'intelligence économique utilise de plus en plus l'Internet, et avec les moyens accélérés de diffusion accélérée d'informations par l'Internet et d'autres moyens nouveaux de télécommunications, il semble urgent, pour des raisons éthiques, mais aussi commerciales, de protéger la vie privée, de manière coordonnée dans le monde. Ceci nécessite une approche internationale et des « normes internationales sur la vie privée et la protection des données personnelles ».
Les enjeux sont également environnementaux et de développement durable, car les spams et le Télémarketing (démarchage téléphonique en particulier) non-désirés, sont - outre une source de perte de temps et donc d'argent - une source croissance et préoccupante de consommation énergétique de l'internet et des réseaux de télécommunication.
Dans ce contexte, il est parfois difficile de démêler la part du soucis éthique de protection de la personne, de celle motivée par un soucis plus commercial de protection des données des entreprises ou autres groupes (gouvernements, etc), ces deux intérêts pouvant parfois être contradictoire (dans un régime ou fonctionnement autoritaire par exemple). De plus certains grands pays (Chine, États-Unis, n'ont pas encore d' autorité de protection des données des citoyens. Aux États-Unis l'État fait appel à une autorégulation de la part des parties prenantes.
Cette résolution résulte d'un processus de réflexion éthique et stratégique initié dans les années 1990.
Avant cela il y a eu