Le diagnostic n’est pas toujours fait rapidement car il s’agit souvent d’un enfant obèse ayant des difficultés d’apprentissage mais sans polydactylie. L’apparition de trouble visuel en rapport avec la choriorétinite permet le diagnostic, encore que ce syndrome soit le deuxième plus mal diagnostiqué, parmi les Rétinites Pigmentaires syndromiques (associant d'autres symptômes).
Le diagnostic de ce syndrome est clinique et repose sur l’association de deux caractéristiques majeures et trois caractéristiques mineures :
Seul le séquençage de la mutation M390R responsable du syndrome de Bardet-Biedl de type 1 était disponible en 2005. Cette mutation représente le quart des mutations responsables de la pathologie, même ordre de grandeur que pour le BBS10. Les autres sont moins fréquentes, au total 70 à 80% des mutations sont répertoriées.
Transmission autosomique récessive
Il semble que certains types de syndrome de Bardet-Biedl nécessitent la présence de trois mutations pour que les manifestations phénotypique apparaissent, c’est l’héritage triallélique. Cette situation rend le complexe génétique particulièrement difficile dans ce syndrome. Il n'y a pas à ce jour de corrélation phénotype-génotype, donc un même phénotype (symptômes) peut venir de différents gènes, et un même gène muté peut donner des symptômes de sévérité variable.
Seule la détection du de la mutation M390R est possible chez les familles à haut risque
Repose essentiellement sur les anomalies rénales, des mains et des pieds :