Ténosynovite - Définition

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Traitement

Gestes médicaux

  • Dans un premier temps, au tout début des symptômes, le traitement "médical" associerait une prescription d’antalgiques et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) à une orthèse de repos en extension avec bien évidemment une mise au repos adéquate visant à limiter les facteurs déclenchants : anti-inflammatoires, antalgiques et orthèse de repos sont en fait d'efficacité (très) limitée.

L'infiltration de corticoïdes

Seule, sans attelle, ni AINS, serait préférée, véritable indication opératoire.

    • Avecd un bon résultat obtenu par la première injection, il est inutile d’en pratiquer une autre.
    • Cependant, dans le cas contraire il serait selon certains judicieux d’en pratiquer une voire deux autres, sans jamais dépasser, pour une série, trois injections (???),
      • Il serait d’usage de laisser un intervalle de cinq à sept jours entre deux séries d’injections.
    • Ce traitement par infiltration demeurerait le traitement de choix de la ténosynovite de de Quervain, mais ce traitement peut entraîner une atrophie cutanée (une dépigmentation majeure aux Antilles) en regard de la zone d’infiltration ainsi qu’une hyperesthésie douloureuse réalisant alors un tableau de névrite de Wartenberg, Ainsi, l’emploi de tout produit aux propriétés atrophiantes serait à éviter (???).

Opération de décompression

  • A l’inverse du traitement médical qui vise à diminuer la taille des tendons (le contenu), le traitement chirurgical de la ténosynovite de de Quervain repose sur une adaptation de la taille de la coulisse (le contenant) au calibre des tendons.
  • Ce traitement de seconde intention, plus en phase avec les connaissances actuelles de la "maladie" (contenant) est envisagé lorsque les douleurs persistent malgré un traitement médical bien conduit, voire après une certaine ancienneté avec saillie palpable.
  • Le principe repose avant tout sur une (ré)section de la sangle parfois encore aponévrotique fibreuse épaissie , volontiers déjà chondro-ossifiée épaissie au niveau du plafond de la coulisse du premier compartiment.
    • Les berges de la sangle aponévrotique seraient ensuite (par certains chirurgiens parisiens et non états-uniens) refixées au plan sous cutané "afin que la néo-coulisse ainsi formée empêche que les tendons libérés ne balayent de part et d’autre de la styloïde radiale".
    • L’intervention nécessiterait, là encore pour certains chirurgiens de la vieille Europe, "une "immobilisation" post opératoire sur une attelle de poignet durant quinze jours".
      • Il existe aussi des techniques chirurgicales qui agrandissent la poulie à l'aide d'une plastie d'agrandissement. Au lieu sectionner la poulie longitudinalement, la ligne de section est diagonale, ce qui permet de reconstituer la poulie par suture des bords après les avoir fait glisser. L'immobilisation post-opératoire n'est pas nécessaire avec cette technique.
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