En enregistrant l’un de ces noms de domaine, le typosquatteur peut profiter du trafic du site connu (par exemple ici www.exemple.com), récupérer les adresses mails de la clientèle du site piraté ou nuire à l'image de la marque en intégrant des contenus subversifs sur le site.
En commettant une faute de frappe ou une faute d’orthographe dans le nom de domaine, l’internaute sera dirigé vers un autre site que celui qu’il souhaite atteindre. Cela permet de capter plusieurs milliers d’internautes par jour et par site typosquatté. L’internaute ayant atteint le site pirate, le typosquatteur peut alors en profiter pour :
Dans ce cas, le pirate enregistre un nom de domaine sans le faire nécessairement renvoyer vers un site actif. Il active seulement les serveurs de gestion de la messagerie (serveurs MX) et paramètre un « catch all » qui indique qu’il souhaite recevoir tous les emails envoyés à xxx@[nom-de-domaine-typosquatté].
Ce piratage est dangereux car les clients, pensant correspondre avec la société typosquatté (assurance, organisme de santé, société de commerce électronique), vont transmettre leur adresse courriel à un pirate, mais aussi parfois des informations confidentielles.
En utilisant une interface et des contenus semblables au site d’origine l’internaute aura l’impression de se trouver sur le vrai site web et non sur un site pirate. Il s’agit alors ici d’une tentative de hameçonnage. Le typosquatteur peut également afficher sur le site pirate un contenu différent et y intégrer des contenus subversifs qui vont nuire à la marque ou au site piraté (virus et autres logiciels malveillants).