Film à petit budget, Zardoz, est considéré comme un film-culte, par son mélange de mythologie et une trame remplie d'incongruités. Le studio de Boorman, 20th Century Fox, fut déconcerté par le désordre non commercial qui lui était présenté et demanda l'ajout d'un prologue qui n'allait pas avec le reste du film.
Le scénario emprunte certains éléments à une nouvelle de Jorge Luis Borges.
Le film est très marqué par les années 1970 et notamment la libération sexuelle : la nudité est très présente. Le film concentre également des préoccupations de l'époque (découverte par le grand public de la génétique, des problèmes écologiques et des famines, société bien-pensante qui se révèle violente lorsque le vernis craque) que l'on retrouve dans d'autres films comme Soleil vert, Orange mécanique ou L'Ange exterminateur. L'accroche du film fait d'ailleurs explicitement référence à des œuvres contemporaines : « Beyond 1984, beyond 2001, beyond love, beyond death » (littéralement : « Au-delà de 1984, au-delà de 2001, au-delà de l'amour, au-delà de la mort »).
L'époque transparaît également dans l'esthétique, ou bien certaines scènes psychédéliques comme celle dans laquelle Zed reçoit le savoir en échange de la fécondation. La vision de Sean Connery, avec sa natte et pour seuls vêtements un short et une cartouchière rouges, rajoute au charme désuet.