Entré en service en janvier 1996, le Beluga d'Airbus permet de transporter les encombrantes pièces et autres tronçons d'avions entre les différents sites d'assemblage du constructeur aéronautique. Au nombre de 5, les Beluga sont basés sur une structure d'Airbus A300 (il s'agit en fait d'Airbus A300-600 ST pour Super Transporter). Malgré ses formes surprenantes, l'actuel Beluga ne permet pas de transporter des tronçons de l'Airbus A380: seules de petites pièces sont acheminées par voies aériennes, justifiant ainsi le transport maritime et terrestre actuellement utilisé.
Le Beluga, vue de face
L'idée d'un super-Beluga fait cependant son chemin et est l'objet à l'heure actuelle d'une veille technologique. Un observateur aéronautique souligne ainsi qu' "à l'horizon d'une dizaine d'années, construire un super transporter sur la base d'un châssis de l'A380, par exemple, serait judicieux. Actuellement, les cinq Beluga tournent à plein régime, et Airbus anticipe une augmentation sensible des cadences de livraisons pour les années à venir. Si l'on ajoute la montée en puissance du programme A380 (avec une cadence anticipée de quatre avions par mois), il semble cohérent qu'un jour, le transport par avion et par bâteau-barge-camion coexistent".
Le Beluga, vue de coté
Le délai imposé pour le développement de ce nouvel appareil vient principalement du coût de développement de l'A380, d'environ 10 milliards d'euros. Ce n'est que lorsque Airbus aura bénéficié des retombés de l'A380 qu'il pourra envisager de se lancer dans le programme du super-Beluga.