La meilleure approche pour la compréhension du hack est de partir de sa définition. Hack, en anglais, signifie tailler, couper quelque chose à l'aide d'un outil. Par analogie, il s'agit alors de séparer des blocs logiques, de retirer de l'étude tout ce qui n'est pas nécessaire, et de regrouper des données dispersées pour retrouver une cohérence. Le système manipulé permet alors d'être mieux compris dans son fonctionnement.
La légalité de ce "palier" du hack est sujette à débat, notamment par le statut indéfini de la légalité de certaines méthodes de lecture des données (notamment les Packet sniffers).
Le terme de hack est très employé par les internautes et les médias d'information, mais dans des significations qui ont tendance à tendre vers un abus de langage. C'est pourquoi il est primordial de différencier l'étymologie de la méthode de hack des applications possibles, qui peuvent former alors des domaines plus spécifiques.
Le terme le plus employé pour désigner quelqu'un utilisant cette méthode est hackeur, toutefois, et pour éviter tout débat autour de l'emploi du terme, l'expression acteur du hack (quelqu'un se servant de la méthode de hack à différentes fins) sera utilisée dans cet article.
La signification la plus usitée de l'application de la méthode de hack est la modification arbitraire et visible du contenu d'un site Internet - la page d'accueil la plupart du temps, en raison du fait que c'est la page la plus visitée sur un site. Les motivations des acteurs du hack sont divers,on distingue les chapeaux blancs et les chapeaux noirs, mais il y en a principalement trois :
Cette application de l'acteur du hack a pour terme équivalent pirate informatique qui, lui aussi, amène beaucoup de débats.
Le terme de hack a alors pour définition l'action visant à pénétrer sans autorisation dans un réseau, câblé ou non. C'est surtout grâce à la démocratisation des réseaux sans fil que le terme de hack resurgit dans toute sa splendeur. Le principe est le même que pour une attaque d'un site Internet : accéder à un domaine privée sans autorisation, et être capable ou non de modifier tout contenu derrière cette barrière.
La grande différence du hack d'un réseau sans fil est la popularisation des outils permettant une casse rapide et sans connaissance nécessaire de la sécurité du réseau. L'utilisateur est alors considéré comme étant un script kiddie.
L'application du hack dans l'analyse de logiciels a amené la création et le développement du monde du cracking. Cette application consiste à analyser le fonctionnement d'une protection pour la contourner ou la leurrer. La différenciation entre hack et crack est beaucoup plus nette chez les internautes qu'il y a quelques années, où hack était LE mot passe-partout. Le Crack est une copie quasi-conforme du fichier executable original (fournit par le développeur du logiciel), sauf qu'un pirate en a supprimé des composants (pour éviter une détection de disque original par exemple). Le principe pour les contrevenants est simple, il suffit de remplacer les fichier éxécutable original par celui piraté, et le logiciel pourra ensuite se lancer sans demander de clé d'activation ou vérifier la présence du disque dans le lecteur. Ce principe de contournement se généralise depuis plusieurs années, surtout dans le domaine des jeux-vidéos, et pour les systèmes d'exploitation propriétaires.
L'application de la méthode de hack est à double tranchant : il est à la fois la preuve d'une faiblesse, mais aussi le localisateur de cette faiblesse à combler et à protéger davantage. La place laissée aux systèmes informatique fait que suivant son importance, toute faiblesse permettrait une exploitation potentielle, et peut amener à la destruction des données, ce qui serait catastrophiques à certains échelles d'importance. C'est pourquoi de plus en plus de propriétaires de produits (sites Internet, logiciels...) invitent les acteurs du hack à trouver les faiblesses pouvant exister, et à faire en sorte que le créateur du produit puisse les corriger.[1]