Abbaye du Val-Richer | ||
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Basse-Normandie | |
Département | Calvados | |
Ville | Saint-Ouen-le-Pin | |
Culte | Catholique romain | |
Type | Abbaye | |
Début de la construction | XIIe siècle | |
Localisation | ||
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L'abbaye Notre-Dame du Val-Richer est un monastère cistercien d'hommes, située sur le territoire actuel de la commune de Saint-Ouen-le-Pin dans le Calvados.
Elle fut fondée vers 1146 par Philippe de Harcourt (évêque de Bayeux).
Elle tomba sous le régime de la commende en 1539.
Le monastère fut saccagé à deux reprises pendant les guerres de religion (France).
Après la tentative de Réforme protestante -la paix religieuse ayant été imposée par l'action coordonnée du pouvoir religieux (Concile de Trente et Contre-Réforme) et du pouvoir royal : Louis XIII (avec Richelieu) et Louis XIV (jusqu'à la Révocation de l'édit de Nantes), l'abbaye du Val-Richer fut restaurée dans sa discipline et dans ses locaux par Dom Dominique Georges.
La règle monastique fut, en effet, réformée vers 1650 dans le sens de la Stricte observance; mais après le décès de l'initiateur de cette tentative de renouveau en 1693, l'esprit du siècle des Lumières imprégna les couches de la société et pénétra jusque dans les cloîtres où la discipline se relâcha.
Au XVIIe siècle, les bâtiments furent reconstruits dans le style classique (voir Classicisme) comme en témoignent les parties qui ont subsisté.
Au XVIIIe siècle, les vocations religieuses se raréfiant et les Abbés commendataires exigeant de plus en plus de revenus et bénéfices, l'effectif général des monastères diminua.
En 1791, lors de la révolution française, les moines furent chassés de leur abbaye ; le cloître ainsi que l'église abbatiale furent détruits.
En 1836, les bâtiments à l'abandon furent rachetés par l'historien et homme politique François Guizot. Plusieurs fois ministre puis président du conseil, il recherchait une résidence dans sa circonscription électorale de Lisieux. Il fit restaurer les bâtiments restants et aménager autour de sa résidence un parc d'agrément.
Les deux filles de François Guizot épousèrent les frères de Witt. Puis les deux filles d'Henriette Guizot et Conrad de Witt épousèrent deux frères Schlumberger. Le Val-Richer passa alors dans la famille de Marguerite de Witt et Paul Schlumberger, les parents des frères Schlumberger, Conrad et Marcel.
NB: Il existe deux Prix Guizot. L'un, Prix de l'Académie française, remis chaque année depuis 1994 dans le domaine de l'histoire . L'autre, créé en 1993 pour commémorer François Guizot, député du Calvados de 1830 à 1848, à l’initiative d'Anne d'Ornano, présidente du Conseil général du Calvados, de François Furet, de l’Académie française et de l’Association François Guizot-Val Richer qui regroupe des descendants de l’homme d’État. Il est attribué tous les deux ans à l’auteur d’une grande œuvre d’histoire ou d’étude du monde contemporain accessible à un large public.