Une des particularités de Subversion est qu'il ne fait aucune distinction entre un label, une branche et un répertoire. C'est une simple convention de nommage pour ses utilisateurs. Il devient ainsi très facile de comparer un label et une branche ou autre croisement.
Quel que soit le système de gestion de versions, les numéros de révision à plusieurs chiffres sont difficiles à mémoriser. Pour cette raison de nombreux systèmes laissent l'utilisateur définir des tags comme des synonymes plus faciles à retenir. Mais ce que Subversion recommande d'utiliser comme tag est d'une nature complètement différente: une fois la commande svn copy effectuée, un tag Subversion ne se rappelle absolument plus de quel numéro de révision il provient.
Alors que les tags des autres systèmes sont des points dans le temps, Subversion recommande de définir les tags comme des points dans l'espace d'un système de fichiers.
Cette absence de "synonyme vers un numéro de révision" rend certaines opérations un peu moins pratiques dans Subversion. Par exemple retrouver ce qui a changé d'un tag à l'autre dans un fichier est un petit peu plus compliqué que de lancer une simple commande: svn diff -r tag1:tag2 monfichier dans le répertoire de travail.
D'autres opérations deviennent impossibles: par exemple une commande telle que svn log -r tag1:tag2 monfichier ne fonctionne pas et il n'y a pas d'alternative qui fonctionne.
L'accès au serveur subversion peut se faire en utilisant son protocole natif (port TCP par défaut : 3690), ou sur une connexion HTTP (le serveur doit alors supporter les extensions WebDAV). Ces deux modes d'accès peuvent être sécurisés au niveau de la couche de transport (tunnelling SSH ou HTTPS), ce qui est particulièrement recommandé dans le cas de serveurs accessibles sur un réseau public comme Internet.
Outre l'outil en ligne de commande, plusieurs logiciels pourvus d'interface graphique existent :