Les eaux de Rungis, aussi appelées « eaux d'Arcueil », puisées dans un environnement parfaitement rural et vierge de pollution, furent longtemps réputées pour leur limpidité, et ce encore en 1870. Elles étaient par ailleurs fortement calcaires.
Par la suite, l'urbanisation de plus en plus dense de la banlieue sud de Paris au XXe siècle l'a rendue tout à fait impropre à la consommation. Une analyse effectuée sur un prélèvement effectué à Montsouris en 1996 montre des concentrations de bactéries pathogènes, de nitrates, de sulfates et de fer trop élevées.