La carangue rayée peut-être capturée à la traîne et à la ligne de fond. Elle est généralement commercialisée fraiche mais aussi séchée ou salée, sur les petits marchés locaux. Elle est parfois capturée par les pratiquants de la pêche sportive. Son importance commerciale est peu élevée, l'espèce étant généralement une prise secondaire.
Sa chair ne semble présenter aucun danger particulier relativement à la ciguatera.
Ces carangues vivent sur les côtes récifales entre 3 et 168 mètres de profondeur. Elles adoptent aussi un comportement pélagique. Elles apprécient particulièrement les eaux bordant les îles océaniques, mais sont très peu présentes sur les côtes continentales. À Hawaii cette espèce est très peu présente à l'intérieur des baies, et semble plus abondantes légèrement plus loin des côtes, probablement en raison de la compétition avec d'autres espèces peuplant ces eaux.
Elles se déplacent généralement seules, par paires ou en petit groupes. Ces groupes fréquentent les bassins sablonneux des rivières, les chenaux sablonneux des lagons et les bords des récifs côté océan. Elles se nourrissent de petits poissons, et de crustacés sur les fonds sablonneux. Une étude menée en Nouvelle-Calédonie montre que le régime alimentaire de cette espèce se compose essentiellement de poissons, à hauteur de 98 % de leur alimentation, avec seulement 1 % dédiée aux crabes et crevettes. Une étude similaire menée à Hawaii a montré que la même espèce y a un régime alimentaire composé à 64,7 % de crabes, crevettes et divers Stomatopoda, 32,3 % de petits poissons de type gobies et de poissons benthiques de l'ordre des scorpaeniformes, et 2 % de céphalopodes. L'étude envisage que les principales espèces de carangues présentes dans les eaux de Hawaii modifient leur régime alimentaire pour réduire la compétition avec d'autres espèces, mais que ces ratios peuvent changer en fonction des habitats.
La biologie de cette espèce est méconnue, en dehors d'une estimation de fraie au mois de mars dans les eaux des îles Salomon.
La carangue tachetée fait partie des nombreuses espèces de carangues connues pour être attirées par les dispositifs attracteurs artificiels destinés à concentrer le poisson en haute mer pour les pécheurs.