Ces carangues sont généralement pêchées la nuit, à la traine ou à la ligne de fond avec un appât vivant, mais très rarement au filet. Les pêcheurs sous-marins peuvent les attirer en émettant un bruit de gorge particulier. La capture d'un congénère par un pêcheur sous-marin les pousse à s'approcher.
Elles sont commercialisées fraiches, congelées, séchées ou salées. En Polynésie française, leur chair est considérée comme rarement empoisonnée (ciguatera), et ne semble présenter aucun danger particulier.
Ces carangues vivent sur les côtes récifales, jusqu'à 150 mètres de profondeur. Elles pénètrent parfois dans les eaux saumâtres, voir les rivières, et les juvéniles sont fréquents dans les estuaires. Ces derniers semblent davantage tolérants à une forte turbidité des eaux, contrairement aux juvéniles de Caranx melampygus et Caranx papuensis. Les adultes adoptent parfois un comportement pélagique jusqu'à 100 mètres de profondeur.
En période diurne, ces carangues se regroupent en bancs immobiles dans les passes ou à l'extérieur des récifs barrière. Elles se dispersent la nuit, pour s'alimenter. Elles se nourrissent essentiellement de poissons et de crustacés.