Au delà des principes de protection intellectuels récents, la difficulté ou dangerosité de la collecte des informations à de tous temps encouragé la copie, aujourd'hui qualifiée de plagiat.
Jusqu'au XVIIe siècle, il est normal pour l'intellectuel de copier largement des informations et d'y ajouter les siennes ; ce n'était pas perçu comme du vol. Un cas d'école est la Beaver Map (Carte du castor), l'une des premières cartes de l'Amérique (L’Amérique est un continent séparé, à l'ouest, de l'Asie et...) du Nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.). Nicolas de Fer (Le fer est un élément chimique, de symbole Fe et de numéro atomique 26. C'est le...) est le véritable auteur, mais elle est publiée en 1715 par Herman Moll. Les illustrations périphériques mêmes étaient copiées de livres par Louis Hennepin, en 1697, et par François du Creux en 1664. L'exploration (L'exploration est le fait de chercher avec l'intention de découvrir quelque chose d'inconnu.) étant couteuse et dangereuse durant cette Ère des Grandes découvertes, la copie est fréquente.
Au XVIIIe siècle, les cartographes ont commencé à souligner le nom de l'auteur original, inscrivant conventionellement « D'après le croquis de M. [Explorateur] ».
Depuis la récente Convention de Berne de 1886, toute œuvre de l'esprit, toute sélection faite par un auteur, tel la carte, est par défaut soumise aux droits d'auteur. Comme bien marchand, les cartes sont par défaut soumises à des droits de reproduction et à des droits d'exploitation commerciales : elles ne sont pas librement modifiables par leurs utilisateurs, ni corrigeable en cas d'erreur. Les projets les plus connus du monde (Le mot monde peut désigner :) francophone étant les cartes IGN -en physique-, et Google Maps (Google Maps est un service gratuit de carte géographique et de plan en ligne. Le service a...) -en digital et dans les nuages-.
Afin de rendre une carte unique et d'identifier les plagiats, certaines ćartes contiennent des erreurs volontaires : nom imaginaire, ou faute d'orthographe créent autant d'éléments pièges.
L'auteur peut préciser une licence libre, et publier sa carte dans un format numérique (Une information numérique (en anglais « digital ») est une information...) éditable. Les projets cartographiques libres les plus connus étant OpenStreetMap (OpenStreetMap est un projet qui a pour but de créer des cartes libres du monde sous licence...) -couverture montiale, digitale (Les digitales forment le genre Digitalis, environ 20 espèces de plantes herbacées...), online-, et Wikipedia -par fichiers numériques isolés, mais éditables-. Ces deux projets étant sous license libre, principalement Creative Commons.