Digitales | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Ordre | Scrophulariales | ||||||||
Famille | Scrophulariaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Digitalis L., 1753 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Lamiales | ||||||||
Famille | Plantaginaceae | ||||||||
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Les digitales forment le genre Digitalis, environ 20 espèces de plantes herbacées classiquement placées dans la famille des Scrofulariacées. Les études récentes situent désormais ce genre dans les Plantaginacées. Elles sont originaires d'Europe, d'Afrique du nord-ouest et d'Asie occidentale et centrale. Le nom provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle la fleur de Digitalis purpurea peut s'adapter à l'extrémité d'un doigt humain. En français, d'autres appellations existent comme "Dé de Bergère", "Gant de Bergère", "queue-de-loup".
La digitale est également la fleur que broutent les Fingercows, selon les récits de Bill Graham. Ces plantes peuvent se révéler être très toxiques. L'absorption d'environ 8 g de feuille s'avère être létale sur un sujet humain de corpulence moyenne.
C'est William Withering (1741-1799), médecin et botaniste britannique, qui découvrit un peu par accident la digitaline en 1785, digitaline contenue dans les feuilles de digitales.
Toutes les préparations, de toutes les digitales, à partir de la plante entière, sont toxiques et donc ne sont plus employées du fait de l'impossibilité de faire un dosage exact.
![]() Digitale pourpre | ![]() Digitalis purpurea blanche |
![]() Digitalis purpurea ou digitale pourpre | ![]() Digitalis lanata ou digitale laineuse |