Château de Montségur | ||
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Nom local | Montsegur (oc) | |
Période ou style | ||
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Comté de Foix | |
Région | Midi-Pyrénées | |
Département | Ariège | |
Commune française | Montségur | |
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Le château de Montségur (Montsegur en occitan) est un château qualifié de cathare. En effet, ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, le lieu de résistance des cathares et des faydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit par la famille du nouveau Seigneur des lieux, le Maréchal de la Foi Guy II de Lévis après la reddition cathare de 1244.
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude.
On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après avoir été excommuniés par le Pape Clément V.
Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares.
Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.
Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.
Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.
Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.