Château du Vouchot | ||
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Période ou style | ||
Début construction | XIIe siècle | |
Fin construction | XVe siècle | |
Protection | Inscrit MH | |
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Bourgogne | |
Département | Saône-et-Loire | |
Commune (France) | La Grande-Verrière | |
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Cette forteresse de plaine à plates-formes quadrangulaires, du XIIe siècle, modifiée au XVe siècle. Transformé en château moderne au XVIIIe siècle, logis rectangulaire avec ses deux tours hexagonales en façade arrière et deux tours rondes, détachées de l'ancien château, qui apparaît encore sur l'ancien plan cadastral, au Nord du logis actuel. Avec des traces d'une terrasse le long de la route départementale 3, côté est : la basse cour. Situé au finage de La Grande-Verrière, au nord de l'église. Cette propriété privée que l'on ne visite pas a fait l'objet d'une inscription partielle au titre des Monuments historiques pour son portail Louis XIII, depuis le 27 septembre 1995.
Jean-Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, nous apprend dans son Dictionnaire Universel de la Noblesse de France que Les Garnier du Vouchot, est une ancienne famille de Bourgogne, qui remonte à Jehan Garnier Seigneur du Vouchot vivant en 1486. Et un Jean Garnier du Vouchot, seigneur de Glennes en 1470.
Nous trouvons un Jean Garnier du Vouchot né vers 1473, qui aurait eu deux enfants, Pierre et Antoine. Pierre Garnier figure comme noble de Verrières-sous-Glenne dans un rôle de feux de 1461.
Ce fief mouvait de la châtellenie de Glenne (Glaine), il fut acquis au début du XVIe siècle par Jean Garnier et son épouse Pierrette Simonot. Jean leur fils, notaire et praticien à Autun, en était seigneur en 1584.
Philibert Garnier, noble écuyer, sieur de Vouchot, époux de Charlotte Degaud, teste en 1607, souhaitant être inhumé dans la Chapelle Saint-Claude de Verrières où il fonde une messe le mardi, à perpétuité, sa veuve va épouser son beau-frère Pierre Garnier et décéda peu de temps après, ce qui ressort d'un acte d'acquisition concernant un domaine dépendant de Glenne et acheté le 1er mars 1622 par Edme de Gorris à Dame Charlotte Degaud veuve de Pierre Garnier, seigneur de la Motte-Marcilly. Pierre Garnier avait deux enfants semble-t-il : Pierre et Jeanne.
Pierre de Vouchot aurait épousé Louise de Choiseul-Traves, fille de Jean de Choiseul-Traves, seigneur de Vautheau il testera le 2 décembre 1664, et Jeanne du Vouchot, elle épousa Claude de Letouf, maréchal de camp des armées du roi, colonel d'un Régiment de Cavalerie, baron de Sirot, seigneur de la Crotte, Mauvoise et autres lieux. Jean de Vouchot, fils de Philibert épouse Charlotte de Grand, qui lui donne trois enfants: Pierre, écuyer, baron de La Motte-Marcilly, décédé célibataire ; Jeanne, qui épouse en 1626, Claude de Lestuf, baron de Sirot, Mauvoisin et la Crote ; et Charlotte qui épouse Jacques-François de l'Etouffe, (Letouf) chevalier, comte de Pradines, seigneur de Valorges. Cette-ci vendit le fief après la mort de son mari, le 6 octobre 1680, à Sébastien de Lagoutte, pour la somme de 24 000 livres qui lui furent payées en « Louis d'or, pistoles d'Espagne, écus blancs, pièces de trente sous et aultres monnoies ayant cours ».
Ce nouveau seigneur épouse, Françoise de Chevigny, qui lui donna de nombreux enfants : Claude de Lagoutte, le puîné, seigneur du Vouchot, contrôleur des fortifications de France et en 1720, il laissa ses biens à Claude II, son neveu, fils d'Antoine de Lagoutte, qui décéda sans postérité. La seigneurie passa à Charles-Jean de Lagoutte, écuyer, seigneur du Vivier, puis à son fils Sébastien-Marie, chevalier de Saint-Louis, époux de Marguerite-Charlotte de Girval, qui lui donna trois fils: Jean-Charles-Hubert de Lagoutte, écuyer, seigneur du Vivier; Jean-Prosper de Lagoutte et François-Xavier de Lagoutte, Lieutenant-Colonel au 2e Régiment de carabiniers, officier de la Légion d'honneur, possesseur de Vouchot en 1866, époux de Marie-Blanche Péchin, dont : Sébastien-Marie-Gustave Hubert de Lagoutte et Marie-Caroline-Marguerite-Alice de Lagoutte.
Le portail Louis XIII fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 27 septembre 1995.