Coméphore - Définition
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| Coméphore | |||||||||
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| Classification | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
| Super-classe | Osteichthyes | ||||||||
| Classe | Actinopterygii | ||||||||
| Sous-classe | Neopterygii | ||||||||
| Infra-classe | Teleostei | ||||||||
| Super-ordre | Acanthopterygii | ||||||||
| Ordre | Perciformes | ||||||||
| Sous-ordre | Callionymoidei | ||||||||
| Famille | Callionymidae | ||||||||
| Genre | Comephorus | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Comephorus baikalensis (Pallas, 1776) | |||||||||
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Le coméphore, ou coméphore du Baïkal (Comephorus baikalensis ou Callionymus baikalensis) est une espèce de poisson translucide, sans écailles, vivipare, à mâchoire inférieure saillante, dépourvue de dents au sommet, aux yeux atrophiés, vivant surtout à une grande profondeur du lac Baïkal.
Il atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 2 à 3 ans et a une portée d'environ 2000 larves (la femelle meurt souvent au cours de cet événement).
Avec une biomasse estimée d'environ 100 000 à 150 000 tonnes, le coméphore constitue l'organisme vivant le plus important du lac où il vit. Étant donné qu'il ne vit pas en banc, et qu'il est relativement petit (sa longueur se limite à environ 15 cm, bien que certaines femelles puissent atteindre 25 cm), la pêche commerciale n'est pas économiquement intéressante. Pour cette raison, combinée à la grande natalité du coméphore, il est nécessaire de faire attention aux populations de phoques de Sibérie, autrement le coméphore pourrait décimer de nombreuses autres espèces marines endémiques au lac Baïkal. Il est la principale source d'alimentation de ce phoque, qui est d'ailleurs le seul phoque d'eau douce au monde.
Ce poisson est particulier par sa constitution (il est constitué à 35% de gras) et par sa capacité à s'adapter à des pressions très diverses et très intenses, tant que la température de l'eau et son oxygénation lui conviennent. Cela dit, il préfère les grandes profondeurs bien oxygénées. À noter qu'il est reconnu pour se désagréger en un amalgame de graisses, d'huile et d'os s'il est remonté trop rapidement des profondeurs par les pêcheurs, et qu'il se liquéfie en huile si on tente de le faire frire comme les autres poissons.
