Escadrille SPA 12 - Définition

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Introduction

Escadrille SPA 12.jpg

Fanion Bleu et Blanc (Couleurs de la Vierge)

Escadrille SPA 12
Type chasse
Statut Dissout
Date création 1912
Date dissolution 3 septembre 2009
Base Voir texte
Appareil Voir texte

L'escadrille SPA 12 est une escadrille de l'Armée de l'air française dissoute depuis le 3 septembre 2009. Créée avant le début de la Première Guerre mondiale comme escadrille N 12, elle est devenue la première escadrille de chasse française le 1er mars 1915.

Escadrille N 12

Créée en 1912 à Reims sur 6 monoplans Nieuport IV G sous le commandement du Capitaine Jules Aubry, elle est mise à la disposition de la V. Armée à la mobilisation et passe de Mézières-Belval à Stenay le 8 août 1914. Probablement renforcée par des Nieuport VI, elle participe à la bataille de Charleroi fin août avant de se replier sur l’Oise et de prendre part à la bataille de Guise dès le 29 août. Engagée dès le 6 septembre dans la première bataille de la Marne, on la retrouve une semaine plus tard dans le secteur de Craonne et Brimont (bataille de l'Aisne). On la retrouve le 28 février 1915 à Chalons-sur-Vesle. N’offrant pas une visibilité suffisante vers le bas, les Nieuport sont alors abandonnés.

Escadrille N 12

Rééquipée sur Nieuport 12 le 22 septembre 1915, elle adopte alors pour insigne un fanion bleu et blanc, surchargé ensuite du chiffre « 12 ». Utilisant une dotation mixte de Nieuport 11, 16 et 17, la 12e escadrille est intégrée au Groupe de Combat le Révérend à sa création en octobre 1916. Rebaptisé le même mois GC 11, ce groupe est affecté le 5 octobre 1916 à la II. Armée. La N 12 prend donc part à la bataille de Verdun, participant aux violents combats qui conduisent à la reprise du fort de Douaumont et du fort de Vaux, puis aux combats sur la côte 304, le bois de Chaume et la côte du Poivre. Transférée à la Réserve générale, elle est mise à la disposition de la I. Armée le 8 avril 1917, maintenue au nord de la Marne en cas de rupture du front au début de la seconde bataille de la Marne. 6 SPAD VII viennent renforcer les Nieuport 23 et 24 le 12 avril 1917, mais début juin elle reçoit les premiers Nieuport 27 avant de rejoindre les Flandres le 13 du même mois. Stationnée à Bergues, elle est mise e 16 juin à disposition du commandement britannique qui attaquent dans les Flandres pour tenter de soulager Verdun.

Escadrille MS 12

A l'initiative du Commandant Charles Tricornot de Rose, responsable de l’aéronautique de la V. armée, elle rééquipée le 28 février 1915 avec des monoplans parasol Morane-Saulnier Type L de chasse à Muizon le 1er mars 1915, devenant la première escadrille française de chasse. Placée sous les ordres du Capitaine Raymond de Bernis le 15 mars 1915, elle reçoit des Morane-Saulnier Type LA, puis N.

Bilan de la Première Guerre mondiale

Elle termine la guerre avec 58 victoires homologuées (et 24 non homologuées), pour la perte de 20 aviateurs (dont 12 au combat). Au nombre des personnalités marquantes de la 12 on note le Lt Maurice Boyau (35 victoires), le Cne Armand Galliot de Turenne (15 victoires), le S/Lt Jean Navarre (12 victoires), le S/Lt Georges Pelletier-Doisy (5 victoires), le Cne René Chambe, un pilote monégasque (S/Lt Martin Trepp, 4 victoires, tombé dans les lignes ennemies le 7 mars 1918 et fait prisonnier), un pilote japonais, un pilote cubain et trois pilotes américains.

Escadrille SPA 12

Définitivement équipée de SPAD XII en mai 1917 et repassée sous le commandement français au profit de la VI. Armée le 16 septembre, elle participe à la bataille de la Malmaison en octobre. Commandée par le Lieutenant Armand de Turenne à partir du 1er janvier 1918, elle reçoit ses premiers SPAD XIII avant de passer sur le front de l’Oise en mars 1918, puis dans le secteur de Noyon et de Villers-Cotterêts fin mai. Renvoyée dans le secteur de la V. Armée en juin 1918, elle participe aux campagnes de Champagne et d’Argonne, à la bataille de Saint-Thierry et aux attaques sur la Ligne Hindenburg fin octobre. Elle se trouve à Bouy le 11 novembre 1918.

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