Sa perle et sa nacre, très recherchées, sont une des origines de la surexploitation de ses stocks, ayant entrainé sa disparition sur une grande partie des littoraux fréquentés par des pêcheurs amateurs ou professionnels spécialisés, voire des braconniers. Cet animal devenant rare, ou ayant disparu d'une partie de son aire de répartition, l'élevage en est pratiqué, qui semble rentable (En 1992 un abalone de culture de 7,5 cm de long se vendait 60 dollars le kilogramme, 30-40$ CAN/kilo au Canada. Depuis, les prix de l'ormeau subissent une hausse constante, compte-tenu de la rareté des approvisionnements, de sa régression à l'état sauvage (surexploitation) et de la demande croissante de certains consommateurs).