Au début du XXe siècle la plupart des naissances avaient encore lieu à la maison, en présence seulement d'une sage-femme et il était très difficile de faire quelque chose pour l'enfant en cas de complication (45 % des accouchements se font à domicile en France en 1950). L'encyclopédie Meyers Konversationslexikon écrivait : « Le pire c'est la présentation par le visage si le médecin-accoucheur ne peut pas par retournement la transformer en présentation par le crâne ou par le siège. Mais si la tête de l'enfant au contraire est déjà coincée dans le bassin, il ne lui reste plus qu'à la briser par perforation ou cranioclasie et d'achever au forceps avec les tenailles. Légalement l'exécution du retournement n'est permise à la sage-femme que si elle sait que le médecin n'arrivera pas à temps. Le forceps ou la cranioclasie n'appartient qu'au médecin. »
Progressivement les sages-femmes furent éclipsées par les médecins du domaine de l'obstétrique. Par la suite l'idée s'est de nouveau imposée qu'une naissance naturelle et sans complications ne réclame pas d'intervention médicale. Ainsi, depuis les dernières décennies, l'obstétrique n'est plus considérée comme un des secteurs de la chirurgie, et on a vu apparaître le slogan de la « naissance sans violence » ou accouchement « naturel ».