On accède à la cour d'honneur par un passage couvert d'une superbe voûte d'ogives en brique aux nervures de pierre blanche. Au-dessus s'élève une tour quadrangulaire en brique. Le bâtiment attenant au passage évoque l'hôtel lillois de la Renaissance et se remarque par l'alternance de fenêtres étroites sans meneaux et d'autres à croisées de pierres, et par ses nombreuses portes étroites.
À l'est, s'élève le bâtiment de la communauté : le rez-de-chaussée, polychrome par ses matériaux (grès, brique et pierre) s'oppose à l'étage percé de manière régulière par des baies identiques. On peut encore visiter la cuisine dont les murs sont couverts de carreaux de faïence lilloise, et son arrière-cuisine, la salle à manger, les appartements de la prieure, l'ancienne boulangerie. Un moulin, dit de saint Pierre dont il reste de nombreux vestiges, la façade, le socle en grés ainsi qu'un pan de la façade postérieur. Un projet de reconstruction de ce moulin est à l'étude.
Au nord, la salle des malades s'impose comme une vaste salle oblongue en pierre de Lezennes, couverte d'un berceau lambrissé. D'une sobriété décorative, cette salle lumineuse se prolonge par la chapelle, plus tardive, à vaisseau unique coiffé d'une charpente lambrissée à caissons, décorée d'armoiries par un ancien orphelin de l'hospice en 1853. La cour est fermée à l'ouest par le pavillon en pierre de 1724, construit dans le style classique français.
Ce jardin a été recréé dans les années 1980 dans un but pédagogique. Il abrite et présente une trentaine de plantes médicinales, telles qu'on pouvait les voir et les utiliser lors de la création de l'hospice au 13ème siècle.