Loi Fillon | |
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Titre | Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école |
Code | MENX0400282L |
Pays |
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Type | Loi ordinaire |
Branche | droit de l'éducation |
Adoption | 24 mars 2005 |
Promulgation | 23 avril 2005 |
Texte | La loi sur Légifrance |
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La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, dite « loi Fillon » du nom du ministre qui l'a proposée, est une loi française du 23 avril 2005, promulguée par le gouvernement Raffarin (UMP), qui réforme le système éducatif français.
La loi Fillon inclut notamment :
Le partenariat école-commissariat est un projet décidé antérieurement mais qui ne trouve son application concrète qu'à partir de la loi Fillon, avec l'apparition d'un "correspondant" (policier ou gendarme) pour chaque établissement, à qui "le chef d'établissement doit signaler les infractions pénales au procureur de la République en vue de mettre en œuvre des réponses rapides et adaptées".
La Loi Fillon modifie les modalités de remplacement des enseignants dans le secondaire (pour cause de maladie, formation, etc.). Ne tenant pas compte des contraintes de service des enseignants, cette modification a entraîné le non-remplacement des professeurs pour des absences pouvant aller jusqu'à deux semaines.
Le conseil constitutionnel a censuré deux articles
Ce rapport précisait qu'il est préférable de réduire le nombre d'options dans l'enseignement secondaire. Il « ne fait plus partie de la loi » mais « reste la référence pour son application par voie réglementaire » (phrases extraites du site officiel).
Suite à l'échec du référendum du 29 mai 2005, et au remplacement du ministre, l'application des dispositions les plus contestées de la loi fut ajournée. Une grande partie du texte passa ensuite sous forme de décrets d'application.
Le projet de loi a donné lieu à un mouvement lycéen à travers la France, qui a duré plusieurs mois.
Le rapport Thélot, remis au premier ministre le 12 octobre 2004 qui est à l'origine de la loi Fillon, est présenté comme la synthèse d'un grand débat national public sur l'avenir de l'école. Ce débat avait été voulu par Luc Ferry, prédécesseur de François Fillon.