Le thorium étant légèrement radioactif et produisant naturellement un gaz, le radon-220, qui l'est aussi, quelques inquiétudes ont été exprimées sur la sûreté des manchons à incandescence. Certaines organisations de santé font du reste des recommandations sur leur usage.
Une étude menée en 1981 estime que la dose reçue en utilisant des manchons à incandescence au thorium chaque week-end pendant une année serait de 0,3 à 0,6 millirems, très faible en comparaison avec la dose normale annuelle, de quelques centaines de millirems. Une personne ingérant un manchon à incandescence entier recevrait une dose comparable à 200 millirems.
La radioactivité est cependant un enjeu majeur pour les personnes impliquées dans la fabrication des manchons et pour la contamination du sol autour des anciennes usines. Ces problèmes liés à la fabrication industrielle des manchons font que des produits alternatifs, habituellement l'yttrium, parfois le zirconium, sont utilisés dans certains pays, même s'ils sont plus onéreux et un peu moins efficaces.
Une source d'inquiétude potentielle est que les particules de thorium des manchons à incandescence se désagrègent au fil du temps et se retrouvent dans l'air où elles peuvent être inhalées, ou bien ingérées en retombant sur la nourriture, et se fixer dans les poumons ou le foie.
Par précaution, et malgré la faible radioactivité des manchons à incandescence, il est donc recommandé de changer ou brûler les manchons à l'écart de la nourriture et d'éviter de respirer les poussières et les fumées issues de leur première combustion.