Il reste mauvais, même s'il est substantiellement amélioré par la mise en œuvre rapide de la prise en charge et par l'utilisation du défibrillateur automatique. La proportion de personnes réanimées et sortant vivantes de l'hôpital reste inférieur à 15%.
En cas de succès initial de la réanimation, l'un des problèmes essentiels est la présence de séquelles neurologiques, plus ou moins importantes, secondaire au manque d'oxygénation du cerveau durant l'arrêt cardiaque.
La principale action à mener en cas d'accident cardiaque est de prévenir les secours et de réaliser un massage cardiaque dans le cadre d'une réanimation cardio-pulmonaire en attendant de trouver un défibrillateur.
Une fois le cœur reparti, le patient est admis dans un service de réanimation où il est conditionné et stabilisé. Au moindre doute, une coronarographie est faite en urgences, un infarctus du myocarde en cours de constitution pouvant être la cause de l'arrêt cardiaque. La mise en hypothermie (refroidissement artificiel du patient) pourrait minimiser les séquelles neurologiques.