Production d'électricité - Définition

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Techniques de production d'électricité

Techniques utilisées massivement

  • Barrage hydroélectrique (Énergie hydroélectrique)
  • Centrale hydroélectrique (Énergie hydroélectrique)
  • Centrale nucléaire (Énergie nucléaire)
  • Centrale au charbon (Énergie thermique)
  • Centrale au fioul (Énergie thermique)
  • Centrale au gaz (Énergie thermique)
  • Éolienne (Énergie éolienne)

Techniques nouvelles

Techniques en développement

  • Four solaire (Énergie solaire)
  • Usine marémotrice (Énergie marémotrice)
  • Centrale à fusion nucléaire (Fusion nucléaire)
  • Hydrolienne (Force des courants marins)
  • Usine maréthermique (force maréthermique)
  • Force des vagues
  • Tour solaire

Production totale nette d'électricité en France

La production totale nette d'électricité (production brute primaire, plus production thermique classique, moins les pertes) s'élève à 549,1 TWh en 2008. Elle se répartit en :

  • 418,6 TWh nucléaires (76,2%),
  • 63,4 TWh hydrauliques (12,4%),
  • 58,4 TWh thermiques classiques (10,4%),
  • 4,1 TWh éoliens et photovoltaïque (1%).

Planification et régulation de la production

Les différents moyens peuvent être activés selon les pics de consommation prévus (en particulier en fonction des facteurs climatiques) ou statistiques. Par exemple, une centrale nucléaire produit de très grandes quantités d'électricité (de 900 à 1450 MW en comparaison avec un barrage hydro-électrique, mais il faut plusieurs jours pour démarrer une centrale nucléaire à l'arrêt, alors qu'il ne faut que quelques heures pour un barrage hydro-électrique, encore moins pour une centrale thermique.

En conséquence, un plan journalier de production d'énergie est établi par les fournisseurs d'électricité. Les centrales thermiques sont en service permanent ou saisonnier (ce qui signifie que certaines sont mises à l'arrêt en été), alors que les centrales hydro-électriques sont activées ou non en fonction du plan de production.

Régulation dans le monde

Depuis plusieurs années une table ronde réunissait annuellement les régulateurs des États-Unis et l'association des régulateurs de l'Union européenne (CEER), puis en 2006 une plate-forme de partage avait été créée sur l'Internet ; En octobre 2009, 200 régulateurs de l'énergie et 11 associations régionales ont créé une « confédération international des régulateurs de l'énergie » (ICER) pour échanger sur les « bonnes pratiques » et le marché mondial.
4 thèmes et groupes de travail ont été retenus :

  • Fiabilité des systèmes et sécurité d'approvisionnement,
  • Changement climatique (les G8 des ministres de l'énergie, à Rome en mai 2009, a demandé aux régulateurs de se coordonner pour une meilleure adaptation aux dérèglements climatiques),
  • compétitivité et accès économique,
  • Indépendance, compétences, responsabilités,
  • Meilleures pratiques, formation des régulateurs (via notamment la production de cours professionnels).

La confédération est en 2009 présidée par l'anglais John Mogg, directeur de l'OFGEM. Elle devrait travailler sur la base d'enquêtes et d'études et prendre des positions

Origine de la production dans le monde en 2004

  • Charbon : 39%
  • Gaz naturel : 20%
  • Énergie hydraulique : 16%
  • Énergie nucléaire : 16%
  • Pétrole : 7%
  • Énergies renouvelables hors hydraulique : 2%
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