L'Amirauté britannique et W. Churchill lui-même accusèrent le capitaine de n'avoir pas respecté les mesures de sécurité recommandées. Lord Mersey qui supervisa le procès visant à établir les responsabilités du capitaine, de l'autorité de défense ou de la compagnie fit ensuite savoir au Premier ministre Asquith qu'il refusait de continuer à travailler pour la justice anglaise. Il aurait décrit l'affaire du Lusitania à sa famille comme « a damned dirty business ».
En 1968, l'épave du Lusitania a été acquise par un riche homme d'affaires américain, Gregg Bemis, ce qui a été contesté par le gouvernement irlandais qui a interdit les plongées sur le site.
Si le chargement était vraiment ce qu'ont laissé entrevoir les sources citées ci-dessus, le paquebot n'ayant pas été pulvérisé, on peut supposer que toutes les munitions et explosifs n'ont pas sauté avant le naufrage. Une quantité importante de munitions furent immergées avec du plomb, du mercure et du nitrates eutrophisant, coulant avec le navire et dont l'épave a bien des années après servi de site d'exercice à la Royal Navy. Ce site a donc pu être une source importante d'émission sous-marine de polluants. L'Amirauté a-t-elle ainsi voulu effacer les preuves de la présence de quantités importantes de munitions à bord ?