Sari Nusseibeh - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Activisme politique

Sari Nusseibeh a longtemps été considéré comme un nationaliste palestinien modéré . En juillet 1987, Nusseibeh et Fayçal Husseini se sont réunis avec Moshe Amirav, un membre du Likoud devenant ainsi le premier Palestinien éminent à rencontrer un membre de la droite israélienne. En raison de sa rencontre avec Amirav, Nusseibeh a été agressé par plusieurs étudiants palestiniens, après avoir donné une conférence à l'Université de Birzeit. Amirav, pour sa part, a été exclu du parti Likoud.

Première Intifada

Nusseibeh a également été un chef militaire important durant la Première Intifada. Il est l'autour de la Déclaration palestinienne de Principes et s'emploie à renforcer le Fatah dans les territoires occupés. Nusseibeh contribue à rédiger la Délcaration interne d'autonomie palestinienne émise pendant la première Intifada, et à créer les 200 comités politiques et de 28 comités techniques qui étaient destinés à former l'infrastructure embryonnaire d'une administration palestinienne à venir. L'objectif de Nusseibeh était de renforcer le Fatah dans les territoires occupés, en créant un lien entre la classe universitaire chargée des négociations et les militants dans les rues et dans les camps de réfugiés. Toutefois, la façon dont cela a été fait (comme un fait accompli, sans consultation externe) conduit à des accusations selon lesquelles il conspirait une prise de pouvoir et la frustration de nombre de membres de l'OLP ainsi que des factions non-Fatah internes de l'OLP.

En mai 1989, il est nommé comme co-conspirateur non accusé dans le procès de quatre militants palestiniens devant un tribunal militaire israélien. Il était allégué qu'il était membre du Front national uni de l'Insurrection (al-Qiyada al Muwhhada), le groupe underground qui a coordonné l'Intifada, et qu'il contribuait à canaliser les fonds de l'OLP en exil dans les territoires occupés palestiniens. Nusseibeh a nié, et aucune accusation n'a été prouvé. Le mois suivant, les Israéliens ont sévi contre son Service de presse de Terre Sainte, qui donnait des nouvelles de l'Intifada à des correspondants étrangers et des diplomates; il est fermé pendant deux ans, au motif qu'il était soupçonné de passer de l'argent à l'Intifada. Le bulletin d'information de langue anglaise de Nusseibeh - Monday Report, qui analysait les événements de l'Intifada pour un public anglophone - a été interdite à la même époque.

Première guerre du Golfe

À la suite des tirs de missiles Scud à Tel-Aviv, Nusseibeh a travaillé avec Peace Now sur une approche commune avec Israël pour condamner le meurtre de civils dans la guerre. Mais il a été arrêté et placé en détention administrative le 29 janvier 1991, accusé d'être un agent irakien. L'arrestation est remise en question par des officiels britanniques et américains, et l'administration américaine a demandé instamment qu'il soit inculpé ou le soupçon serait que l'arrestation était politique. Par la suiten, Amnesty International le reconnait comme un prisonnier d'opinion. Les Palestiniens ont vu l'arrestation comme un avertissement politique montrant qu'Israël n'avait l'intention de négocier avec aucun dirigeant palestinien, quelle que soit sa modération. Le Professeur Saeb Erekat de l'An-Najah University affirme alors que: "Ceci est un message pour nous les Palestiniens modérés. Le message est: «Vous pouvez oublier les négociations après la guerre parce que nous allons faire en sorte qu'il n'y ait personne à qui parler ». Nusseibeh est libéré sans inculpation peu après la fin de la guerre, après 90 jours dans la prison de Ramleh.

En 2002, Yasser Arafat a déposé Nusseibeh en tant que représentant de l'OLP à Jérusalem-Est, un poste qu'il a assumé après la mort soudaine de Faisal Husseini.

Page générée en 0.218 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise