Scanner coronaire - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Perspectives

La multiplication des plans de coupe permet une amélioration de l'imagerie, les modèles apparaissant en 2007 comportant ainsi jusqu'à 320 barrettes, permettant une très bonne qualité d'imagerie.

Certains scanners peuvent travailler simultanément sur des rayons X de deux énergies différentes, ce qui permettrait une meilleure caractérisation des tissus.

Le grand défi reste la diminution de l'irradiation. Plusieurs techniques sont en cours de test : modulation du courant suivant le signal électrocardiographique et fenêtre d'acquisition fixée suivant ce dernier.

Place par rapport à la coronarographie

Son utilisation a fait l'objet de recommandations par les sociétés savantes américaines, publiées en 2010. L'examen de référence pour visualiser les coronaires reste la coronarographie. Il s'agit d'un examen invasif nécessitant une hospitalisation en service spécialisé et une ponction artérielle avec montée de sonde sous scopie. En contrepartie, il permet parfois de traiter dans le même temps le rétrécissement de l'artère coronaire détecté par une angioplastie.

Le scanner cardiaque est un examen relativement simple, indolore, peu dangereux si on respecte les contre-indications. Les doses de rayons X font qu'il ne peut être répété facilement : il nécessite une irradiation substantielle du patient en termes de Rayons X, nettement plus importante qu'une simple radiographie, ou même qu'une coronarographie simple, entraînant un risque modéré mais quantifiable de survenue d'un cancer. Il permet d'éviter la coronarographie s'il démontre l'absence de lésion significative sur les artères coronaires (haute valeur prédictive négative, proche de 96%). Sa spécificité est cependant plus faible (75% en prenant la coronarographie comme examen de référence). Elle ne permet naturellement pas de traiter les lésions détectées. Il permettrait de détecter certaines lésions ne déformant pas la lumière (l'intérieur) d'une artère comme les plaques molles. Son utilisation dans la visualisation des pontages aorto-coronariens a été validée. L'évaluation de la perméabilité des stents (petits ressorts métalliques posés lors d'une angioplastie pour éviter la resténose) reste difficile à évaluer, le métal entraînant de nombreux artéfacts réduisant la qualité de l'image. Seuls les stents suffisamment grands peuvent être visualisés correctement.

Page générée en 0.082 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise