Après trois jours de vente, Serge Dassault obtient la saisie du premier numéro de Marianne, qui le dénonçait comme « l'empereur tricolore de la corruption ».
En 1998, il est condamné, en Belgique, à deux ans de prison avec sursis pour corruption dans le cadre de l'affaire Agusta. La même année, pour avoir voté contre le Pacte civil de solidarité, il est catalogué par le site d'information IBnews « député anti-gays ».
Serge Dassault a expliqué, en 2004, que les journaux doivent diffuser des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». « J'espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! » avait ainsi lancé Serge Dassault, nouveau patron de la Socpresse (70 titres), à des responsables du Centre de formation des journalistes.
Il refuse que son journal publie, en août 2004, un entretien avec Andrew Wang, dans le cadre de l'Affaire des frégates de Taïwan (l'entretien est finalement publié dans le magazine Le Point du 9 septembre 2004). À la suite de ses propos sur la subordination du journal à son propriétaire, des troubles surgissent pendant quelques mois au sein de la rédaction. En octobre 2008, le journal Le Monde rapporte des témoignages de journalistes du Figaro qui se plaignent de la pression exercée par Serge Dassault sur la rédaction.
Le 19 juin 2008, Serge Dassault déclenche une nouvelle polémique en déclarant qu'il juge « anormal » d'aider les chômeurs, « des gens qui ne veulent pas travailler ». Dans une émission diffusée sur i>Télé, en juillet 2008, il fait part de son admiration pour l'organisation chinoise du travail, se désole de l'existence des grèves et des syndicats et soutient une plus grande flexibilité pour les entreprises.