Le « pollupostage » n'est pas - outre une source de perte de temps et d’argent - qu'une pollution virtuelle ; il se traduit par une hausse significative de la consommation électrique des réseaux et serveurs informatiques :
Ainsi, selon une étudepubliée en avril 2009 ; rien qu’en 2008, 62 milliards de messages indésirable ont consommé une quantité d’énergie (électricité) correspondant pour sa production à l’émission de 17 millions de tonnes de CO2, soit 0,2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) ou l'équivalent des émissions de GES de 3,1 millions de voitures en un an.
Un peu plus de la moitié (52 %) de cette énergie est consommé à l’ouverture et lors de la suppression du pourriel par l’utilisateur (18 millions de kWh/an) alors que la circulation de l'émetteur au récepteur n'a consommé « que » 2 % de toute l’électricité dépensée par le réseau Internet. La moyenne d'émission en CO2 d'un seul pourriel serait de 0,3 gramme de CO2 par pourriel. Chaque usager professionnel de l’internet a ainsi en 2008 émis indirectement 131 kg/an d’équivalent-CO2. Sur ces 131 kg, environ 29 kg (22 %) l'ont été à cause des pourriels ; c’est comme si chaque usager brûlait inutilement 3,3 gallons américains de fuel par an. Pour prendre une autre comparaison, les 33 milliards de KWh ainsi gaspillés correspondent environ à l'équivalent de 4 gigawatts de production de base d'électricité ou à la puissance fournie par quatre grandes nouvelles centrales électriques au charbon.
Ce sont principalement :