L'Acrodermatite chronique atrophiante (ou ACA) est un trouble de la peau (chronique ou de longue durée, se mesurant en années) qui semble principalement observée en Europe.
L'ACA commence avec un changement de couleur et de texture d'une surface de peau, habituellement sur une région exposées au soleil des membres supérieurs ou inférieurs. La couleur est plus rougeâtre ou violacée quand l'ACA est située sur les extrémités (main, pieds)
L'atrophie se traduit par un changement de structure du derme et de l'épiderme ; la surface de la peau devient anormalement fine et transparente, prenant une apparence craquelée ou rappelant un papier de cigarette froissé.
Des symptômes évoquant une dermatomyosite peuvent aussi apparaître, induits par B. Burgdorferi
Il existe des métiers à risque (la maladie de Lyme est considérée comme une maladie professionnelle chez les forestiers), ainsi que des activités à risque : la prévalence est particulièrement forte chez les chasseurs (15 % d'entre eux ont été en contact avec les germes infectieux) et chez les naturalistes ou promeneurs fréquentant souvent les forêts.
Tous les patients ne développent pas d'acrodermatite atrophiante (ACA);
L'ACA n'apparait de plus pas au premier stade mais uniquement chez des malades qui n'ont pas guéri spontanément ou qui n'ont pas reçu de traitement antibiotique au début de la maladie.
Ce sont ceux de la maladie de Lyme (antibiotiques de la famille des cyclines ; céphalosporines de troisième génération ou la doxycycline, du ceftriaxone sont indiqués au stade secondaire ou tertiaire pour une durée d'au moins 28 jours et jusqu'à 6 semaines selon certains auteurs. );
Le traitement est prescrit par le médecin en fonction du tableau clinique général.
Comme le traitement, il peut être compliqués par des co-infections facilitées par le fait que la tique est vectrice de nombreux parasites. Une bartonellose peut ainsi être conjointe et confondue avec la maladie de Lyme (malgré son rash (érythème) qui peut être très différent
Le diagnostic est facilité quand le patient évoque le souvenir plus ou moins récent d'une ou plusieurs piqure(s) de tique(s) (40 à 80 % des cas selon les zones et bactéries en causes) ; En l'absence d'érythème, surtout si le patient a été exposé au risque de piqure de tique, le diagnostic est alors confirmé par des test (;
Ce symptôme précède ou est accompagné d'autres symptômes correspondant au troisième stade de la maladie ;
Le diagnostic ne peut alors être confirmé que par l'association d'arguments cliniques, épidémiologiques et biologiques (à ce stade, l'infection active est habituellement détectable dans le liquide céphalorachidien et sur les tests bactériologiques sanguins pertinents, mieux qu'en phase 3).
Un traitement adapté induit généralement à ce stade une réponse positive de l'organisme. 5 % des patients non traités suffisamment tôt sont victimes de symptômes neurologiques chroniques, avec d'éventuelles complications cardiaques (inflammation du coeur, myocardite, arythmies) pouvant s'avérer mortelles (arrêt cardiaque, syncope.