Pour exercer ses effets biologiques, l’adiponectine doit se lier à des récepteurs et il semble probable que des altérations au niveau de ceux-ci modifient les effets biologiques de l’hormone. Ces récepteurs se nomment AdipoR1 et AdipoR2. L’AdipoR1 est abondamment exprimé dans le muscle, alors que l’AdipoR2 est exprimé en grande quantité dans le foie. L’expression de ces deux récepteurs semble dépendre des niveaux d’insuline, car ils sont retrouvés en moindre quantité dans les modèles de souris diabétiques.