Utilisation
Selon M. Leroux, l'étude détaillée des événements climatiques permettrait de reconnaître au travers des paramètres météorologiques (température, pression, humidité, vitesse et direction du vent) les preuves statistiques et synoptiques de la réalité de ces masses d'air et de leur importance pour expliquer l'évolution du temps et du climat. Le modèle des AMP permettrait de mieux comprendre comment s'établissent les grands équilibres énergétiques à l'échelle globale, comme l'équateur météorologique, les moussons, les alizés, la force des tempêtes ou des cyclones.
Réfutation des critiques
- Le fait que le concept AMP remplace avantageusement le Front Polaire provient de l'observation de la continuité de circulation dans les basses couches des pôles jusqu'à l'équateur météorologique [référence : “The Mobile Polar High: a new concept explaining present mechanisms of meridional air-mass and energy exchanges and global propagation of palaeoclimatic changes” Marcel Leroux, Global and Planetary Change, 7 (1993) 69-93 Elsevier Science Publishers B V, Amsterdam.
- Le concept AMP par définition explique parfaitement la succession des événements météorologiques qui marquent le passage des anticyclones mobiles polaires [référence : Leroux, La Dynamique du Temps et du Climat, Dunod 2eme édition 2000, page 121, Figure 31] et donc est un outil utilisable en prévision.
- Leroux sait que les modèles sont fondés sur les équations fondamentales (mouvement, gaz parfaits etc...) contrairement à ce qu’annonce la première critique "majeure" [référence : Leroux, La Dynamique du Temps et du Climat, Dunod 2eme édition 2000, page 5].
- Pour répondre à la seconde objection majeure, le concept AMP a été publié en 1993 dans une revue à comité de lecture: “The Mobile Polar High: a new concept explaining present mechanisms of meridional air-mass and energy exchanges and global propagation of palaeoclimatic changes” Marcel Leroux, Global and Planetary Change, 7 (1993) 69-93 Elsevier Science Publishers B V, Amsterdam.
- L’expérience FASTEX “Fronts and Atlantic Storms Track Experiment” a démontré l’existence d’un précurseur dans les basses couches [référence : Arbogast et Joly (1997) Identification des précurseurs d’une cyclogenèse, C.R. Acad. Sciences, Paris. 1998, 326, p. 227-230] une conclusion d’ailleurs opposée à la suprématie des phénomènes d’altitude que les auteurs favorisaient et espéraient démontrer par l’expérience comme l’atteste leur manifeste [référence : Chalon et Joly (1996). FASTEX : un programme d’étude des tempêtes atlantiques et des systèmes nuageux associés. La Météorologie, No. 16, p. 41-47]. Un historique de cet épisode peut être lu ici: [2]