Chapelle Notre-Dame-de-Réconciliation | |
---|---|
![]() | |
| |
Latitude Longitude | |
Pays |
![]() |
Région | Nord-Pas-de-Calais |
Département | Nord |
Ville | Lille |
Culte | Catholique romain |
Rattaché à | Diocèse de Lille |
Début de la construction | Première moitié du XIIIe siècle |
Fin des travaux | 1831 (reconstruction et agrandissement) |
Style(s) dominant(s) | Transition entre roman et gothique |
Protection | Monument historique (1926) |
modifier |
La chapelle Notre-Dame-de-Réconciliation est une chapelle située rue Canteleu, dans le quartier Vauban Esquermes à Lille. Érigée au cours de la première moitié du XIIIe siècle à la demande de la comtesse Jeanne de Constantinople, c'est le plus ancien sanctuaire de Lille. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en décembre 1926.
Proche de la station de métro : Cormontaigne. |
Une petite église dédiée à la Vierge aurait existé dès le XIe siècle, désignée sous le vocable de Notre-Dame-de-Réconciliation en mémoire d'une réconciliation entre le comte Baudouin IV de Flandre et certains de ses vassaux. C'était alors un lieu de pèlerinage, depuis que des bergers avaient assisté à une apparition de la Vierge dans un buisson en 1014. La chapelle actuelle aurait été construite à son emplacement au cours de la première moitié du XIIIe siècle à la demande de la comtesse Jeanne de Constantinople.
À partir de la révolution française, le chapelle connait de nombreuses péripéties. Lors de la vente des biens nationaux en 1793, elle est achetée par un particulier qui ne la détruit pas. Mise à la disposition du curé de la paroisse lors du rétablissement du culte, elle est rachetée par la commune en 1808. En 1831, elle est agrandie et restaurée : élargissement des bas-côtés, création de deux chapelles latérales et d'une sacristie, reconstruction de la façade. Trop petite pour faire face à l'accroissement de la population du quartier, elle est de nouveau mise en vente en 1845, lors de la construction de l'église Saint-Martin d'Esquermes. Rachetée par la famille Van Der Cruisse du Waziers en 1853, elle est vendue aux clarisses qui construisent un couvent à proximité en 1864. Le couvent est détruit en 1906 et la chapelle est rachetée par le comte d'Hespel qui la garde au culte. Elle est finalement rachetée par l'Association Diocésaine de Lille en 1933. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926, elle a fait l'objet de plusieurs programmes de rénovation depuis 1984.
Le mobilier comprend quatre tableaux du XIXe siècle qui illustrent l'histoire du pèlerinage.
De style intermédiaire entre le roman et le gothique, la partie la plus ancienne, datée de la première moitié du XIIIe siècle, est constituée de la nef et du chœur bâtis en pierre. La nef comprend deux rangées de cinq colonnes en pierre bleue de Tournai qui la séparent des collatéraux, les bas-côtés étant percés de deux séries de sept fenêtres. Le chœur est également séparé de la nef par un arc de pierre.
Les restaurations et adjonctions du XIXe siècle, façade, chapelles latérales et sacristie, sont en brique.