Chelodina longicollis - Définition

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Introduction

Tortue à long cou
Chelodina longicollis
Classification
Règne Animalia
Sous-règne Metazoa
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Reptilia
Ordre Testudines
Sous-ordre Pleurodira
Famille Chelidae
Genre Chelodina
Nom binominal
Chelodina longicollis
Shaw, 1794

La tortue à long cou (Chelodina longicollis) est une espèce de tortue semi-aquatique d'eau douce qui se rencontre en Australie. Elle est rarement présente en captivité, peu de cas de reproduction sont reportés en captivité (Europe principalement). l'espèce tend rapidement à disparaître de son biotope d'origine si des mesures de protection ne sont pas prises.

Description

Elle a une carapace mesurant 20 à 30 cm de long, plate, large, marron foncée ou noire avec un plastron jaune, blanc ou crème. La tête est petite, avec un museau court. Par contre le cou, couvert de gros tubercules, est très long atteignant parfois la longueur de la carapace, ce qui lui empêche de rentrer la tête dans sa carapace en cas de danger et elle ne peut que replier son cou, caractéristique des tortues de la famille des chelidae. Les paupières sont translucides. La queue est très courte. Les pattes palmées et munies de griffes sont puissantes lui permettant de nager, de creuser le sable ou de déchirer facilement ses proies. Quand elle se sent menacée, elle émet, par ses glandes à musc, un liquide à odeur nauséabonde qui lui sert de protection.

Alimentation

Elle est carnivore, se nourrissant d'insectes, de vers, de grenouilles, de petits poissons, de crustacés ou de mollusques.

Distribution et habitat

On la trouve dans les cours d'eau calmes (y compris étangs et réservoirs) de l'est de l'Australie. Elle aime bien les régions sablonneuses et aller se réchauffer au soleil sur les souches ou les rochers du bord de l'eau.

Reproduction

Au début de l'été, la femelle va pondre de 8 à 20 œufs dans le sable du bord de l'eau. Trois à cinq mois plus tard, les petits vont sortir de leur coquille mais ils sont des proies faciles pour les oiseaux et les poissons. La femelle pond 2 à 3 fois par an. Les pontes en captivité sont moins importantes et comportent une dizaine d'oeufs.

Des cas d'hybridations viables entre cette espèce et Emydura subglobosa ont été rapportés (Fritz & Baur, 1995). D'autres cas d'hybridation ont été remarqués, par exemple avec Chelodina mccordi ou Chelodina novaeguineae. La viabilitié des jeunes n'est cependant pas montrée pour le moment

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