Choc septique - Définition

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Prise en charge

Traitement symptomatique

Il faut tout d'abord favoriser le transport en oxygène (ventilation (oxygène au masque, voire intubation trachéale si nécessaire), maintenir un taux d'hémoglobine supérieur à 10 g/dl), corriger les troubles métaboliques (correction d'une acidose (maintenir un pH supérieur à 7,2), correction d'une hyperglycémie).

On aura également recours au remplissage vasculaire, ainsi qu'à l'utilisation de catécholamines (dobutamine, dopamine, noradrénaline…).

Les corticoïdes sont employés de manière relativement courante, même si leur efficacité est peu probante.

Traitement étiologique

Il s'agit du traitement de l'infection responsable par :

  • l'utilisation d'antibiotiques probabilistes dans un premier temps, choisis en fonction du foyer infectieux suspecté, du terrain, de facteurs de risque éventuels de résistance aux antibiotiques, mis en route après les prélèvements bactériologiques,
  • puis par une antibiothérapie adaptée aux résultats bactériologiques (antibiogramme) des différents prélèvements réalisés,
  • éventuellement, traitement chirurgical urgent si celui-ci est nécessaire voire indispensable à l'éradication du foyer infectieux.

Germes responsables

Il s'agit principalement de bactéries, mais ce peut également être une levure (Candida) ou un virus.

Bacilles Gram négatif

Les bacilles Gram négatif sont les plus fréquemment responsables de chocs septiques. Parmi eux, on retrouve fréquemment les Escherichia coli, Pseudomonas, Proteus, Serratia, Bacteroïdes fragilis
La toxine est une endotoxine (lipopolysaccharide).

Cocci Gram positif

Les cocci Gram positif les plus fréquemment retrouvés sont : le pneumocoque, streptocoque, staphylocoque…
La toxine correspond dans ce cas à une exotoxine et un antigène de paroi.

Éléments pronostiques

Les quatre facteurs suivants sont de bons éléments pronostiques :

  • le nombre de défaillances multiviscérales au moment du diagnostic,
  • le délai de mise en route du traitement,
  • la réponse au traitement,
  • l'accessibilité du foyer infectieux initial au traitement.

L'apparition d'une défaillance cardiaque, de troubles de la conscience, de crises convulsives, d'une leucopénie, de troubles métaboliques (hyperlactatémie ou/et hypoglycémie) sont quant à eux très péjoratifs.

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