Ce traité considéré en particulier en Suisse romande comme une limitation de la souveraineté nationale, entraîne un vaste mouvement de protestations devant ce que certains politiciens considèrent comme une mainmise de l'Allemagne sur la Suisse : une pétition, comprenant plus de 100 000 signatures est adressée à la Chancellerie fédérale pour demander l'annulation de ce traité.
Ces réactions vont déboucher, dans le canton de Vaud, sur le lancement d'une initiative populaire « Référendum facultatif en matière de traités internationaux » qui demande que les traités internationaux ayant une durée de 15 ans ou plus soient, tout comme les lois édictées par le parlement, sujets au référendum facultatif. Cette initiative, retardée en raison de la Première Guerre mondiale, sera approuvée par le peuple le 30 janvier 1921.