a)
Cette formule est particulière à la dimension 3. Elle signifie qu'un champ rotationnel est à divergence nulle. Inversement, si un champ de vecteurs
(on dit alors que
Attention. Le champ newtonien
b)
D'après le théorème de Stokes, l'intégrale sur
Cette propriété s'interprète de la façon suivante. Soient
Alors
Cette interprétation de la divergence présente l'avantage de se généraliser aussi bien aux variétés riemanniennes qu'aux tenseurs.
c)
Une application typique de cette formule est le théorème de Poynting en électromagnétisme.
d)
Ces relations, très utilisées en analyse vectorielle, se comprennent mieux dans le cadre des formes différentielles.
Un tenseur de type (p,q) (p-contravariant et q- covariant) est donné par ses coordonnées
La divergence du tenseur
(qui est de type (2,0)) est le champ de vecteurs
Cette définition s'étend pratiquement mot pour mot aux tenseurs sur une variété munie d'une connexion. Dans les formules précédentes, on remplace la différentiation
ce qui donne un tenseur de type (p − 1,q)
Le cas le plus important est celui des variétés riemanniennes ou pseudo-riemanniennes, munies de leur connexion de Levi-Civita. La métrique permet d'identifier entre eux les tenseurs de même ordre total p + q. La divergence d'un tenseur d'ordre k sera un tenseur d'ordre k − 1.
Les cas les plus utilisés (avec celui des champs de vecteurs vu plus haut) sont ceux des tenseurs symétriques d'ordre 2 et des formes différentielles.