Efficience énergétique - Définition

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Stratégie européenne

  • Avec le « Paquet énergie » et l'objectif « 3x20 » (ou « 20/20/20 »), l'Europe encourage vivement l'utilisation d'énergies sûres, propres et renouvelables, ainsi que les économies d'énergie, via le « paquet efficacité énergétique ».
  • En 2009, la Commission européenne et la BEI ont créé « ELENA» (acronyme de European Local Energy Assistance) ; un mécanisme européen d'assistance à l'échelle locale (régions et villes dont plus de mille avaient fin 2009 déjà signé le «pacte des maires») dans le domaine de l'énergie, pour fournir une assistance technique aux autorités (locales et régionales) afin d'améliorer l'efficacité énergétique, développer les énergies renouvelables et obtenir des financements extérieurs.
  • Un premier programme dit « Énergie intelligente – Europe II» (IEE) sera crédité de 15 millions € pour sa première année.
  • En mai 2010, l'Union a adopté 2 nouvelles directives.
- La première porte sur l'efficacité énergétique ; les bâtiments construits après 2020 devront approcher le zéro énergie, (consommation d'énergie « quasiment nulle » ; norme « Nearly zero energy») au 31 décembre 2020 (et dès 2018 pour les bâtiments publics), grâce aux énergies renouvelables et locales et/ou à l'utilisation des meilleures techniques d'isolation (maison passive, etc.).
Ce sont les bâtiments existants qui cependant consomment le plus (responsables de plus de 40% de la consommation totale d'énergie en Europe, et des émissions de CO2 associées). Leur efficience doit aussi être améliorée, mais la directive est moins précise sur ce point.
Des objectifs intermédiaires sont fixés pour 2015. Ce texte élargit le périmètre de la directive 2002/91/C qui visait à économiser 60 à 80 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2020, soit une baisse de 5 à 6 % de la consommation d'énergie totale de l'UE. Ces améliorations seront pour partie financée par le budget de l'UE. Les états-membres doivent dès mi-2011 produire une liste d'incitations (financières, fiscales, assistance technique, tiers-investisseur...) pour entamer la transition, et un système d'homologation et certification de la mesure de la performance éco-énergétique des bâtiments, en particulier pour tout bâtiment destiné (construit, vendu ou loué) à un nouveau locataire, ainsi que pour tout bâtiments contenant plus de 500 m2 (puis 250 m2, 5 ans après) occupés par des administrations et recevant fréquemment du public. Des dérogations sont accordés pour les logements de moins de 50 m², les résidences secondaires, les bâtiments religieux, les bâtiments temporaires, les sites industriels, ateliers et bâtiments agricoles à faible demande énergétique et les monuments historiques protégés. L'UE engage les états à installer - à l'occasion de toutes les rénovations - des compteurs intelligents et à faire remplacer les systèmes de chauffage, eau-chaude et climatisation par des alternatives à hautes performances énergétique (Climatisation passive, pompes à chaleur...). Des inspections vérifieront les performances des chaudières et des systèmes de climatisation. Les critiques faites à ce textes sont les mêmes que pour le grenelle de l'environnement ; il ne prioriserait pas assez la rénovation énergétique de l'habitat ancien (99% du patrimoine bâti, et premier responsable du gaspillage énergétique et qui n'est rénové qu'au rythme de 1,2% à 1,4% par an en Europe, consulté 2010 05 20), qui donnerait des résultats plus importants, plus rapides, en créant plus d'emplois. L'European Builders Confederation (EBC) insiste sur l'urgence de développer les formations sur ce thème.
- La seconde directive porte sur l'étiquetage énergétique. Il comportera 3nouvelles classes (A+, A++ et A+++, mais l'étiquette conservera toujours un total de 7 classes).
Le périmètre de la directive de 1992 est élargi : Les téléviseurs (redevenus très consommateurs avec les grands écrans), chauffe-eau et des chaudières bénéficieront aussi de cet étiquetage, ainsi que des produits ne consommant pas eux-mêmes d'énergie mais ayant un impact significatif direct ou indirect sur la consommation ou les économies d'énergie (ex: vitres, châssis de fenêtres, portes externes...). La publicité évoquant des qualités ou un prix liés à l'énergie devra citer la classe d'efficacité énergétique du produit. La Commission espère des économies d'énergie de d'environ 27 Mtep/an d'ici 2020, soit environ 80 millions de t/an de CO2 émis en moins.
  • La stratégie numérique préconise également une utilisation innovante de solutions fondées sur les TIC pour faire face à des problèmes tels que le changement climatique, présentant - à titre d'exemples - des dispositifs d'éclairage écologiques, de télémédecine, télétravail, etc. permettant aussi une meilleur efficience énergétique.
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