Église de Sainte-Suzanne (Mayenne) - Définition

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Les cloches

Un fondeur coula la grosse cloche dans les halles en 1578. L'horloge sonnante, mentionnée dès 1491, réparée plusieurs fois (1495, 1526) fut remplacée par Lafosse de Conlie en 1749.

Les cloches actuelles :

  • La plus petite : Charlotte, 1764, au nom de Charles Lemesnager, bachelier en théologie.
  • Les plus grosses : Hélène et Louise, 1863, œuvres de l'entreprise Amédée Bollée au Mans.

Le clocher

Clocher et tourelle de l'église

Le clocher de l'église primitive fut abattu en 1529, avec le pignon de l'intertransept qui le supportait. Il fut reconstruit à la même place, "dans une situation où il brave les tempêtes"... mais pas les orages : il fut foudroyé en 1584, 1587, déclaré irréparable et relevé en 1607 sur plan d'Antoine Ravault, maître charpentier à Bazougers.

Arthuis (Prénom ? ...), maître horloger à Sainte-Suzanne, répare en 1585 l'horloge de l'église paroissiale.

Menaçant de nouveau d'écraser l'église en 1754, le clocher fut encore atteint par la foudre le 4 août 1774, le 10 août 1781, en novembre 1791 et le 21 juillet 1810.

Les vitraux

Vitraux du chœur

En 1527, 1571, 1734, 1753, on réparait encore "vaille que vaille" des vitraux à personnages.

Vitraux d'Alain de Bourgues
  • Ceux retraçant la vie de Sainte Suzanne, celle de Saint Jean, ainsi que celui centré sur le Sacré Cœur datent de 1886 et ont été réalisés par MM. Kuchel, Becker et Jacquier, peintres-verriers au Mans. Ils portent en rosace les initiales AP, JL et CJR.
  • Les vitraux modernes ont été réalisés par un suzannais, Alain de Bourgues, artiste peintre, professeur au Musée-école de la Perrine à Laval. Inaugurés en 1979, ils donnent par leurs lignes verticales un élan à l'ensemble de l'édifice, et contribuent par le jeu des couleurs à créer une atmosphère de prière et de recueillement.

Statuaire

Il y avait au beffroi, en 1504, plusieurs "petits sains et un groux sain", fondus dans l'église même en 1491.

Des statues "sans grande valeur" ornaient l'église en 1772 : saint Nicolas, saint Jean, saint Georges, saint Denis, saint Eutrope, saint Blaise, saint Jacques, saint Claude et sainte Suzanne. On voilait ces statues dès le premier dimanche de carême.

Les statues remarquables :

  • Vierge à l'enfant (pierre peinte XIVe siècle). Assise sur un trône, c'est la Vierge reine.
sainte Marie
sainte Suzanne
  • Statue de sainte Suzanne (bois polychrome XVIe siècle), patronne des fiancé(e)s. Sainte Suzanne est en effet priée particulièrement par ceux qui songent à fonder un foyer.

La prière des fiancés : Seigneur, dont l'amour est toujours neuf et frais, car il est source de tout amour, aide notre affection à puiser en toi vigueur, force, joie, ouverture aux autres. Tu as permis notre rencontre et nous t'en remercions. Aide-nous à nous connaître sans illusions, à agir en toute loyauté et dans le respect de l'autre. Que la tendresse qui nous unit rejaillisse sur ceux qui nous entourent et serve de base au foyer que nous projetons de construire. Éclaire-nous afin que nous prenions les engagements qui feront de notre couple un témoin de ta fidélité et de l'Alliance que tu as conclue avec l'Humanité.

  • En pierre polychrome (XVIe siècle) : saint Jean-Baptiste, saint Eutrope
  • En terre cuite polychrome (XVIIe siècle) : sainte Anne, sainte Marguerite ; saint Joseph avec l'enfant Jésus (bel exemple de statue mancelle, où la terre cuite est une spécialité).
  • En bois polychrome (fin époque médiévale, XIVe siècle - XVe siècle) : Vierge à l'enfant
  • En bois (XVe siècle) : Christ en croix. Chapelle du Saint-Sacrement.
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